Deux députés En Marche de la Haute-Garonne, Michaël Nogal et Elisabeth Toutut-Picard, estiment que des maires veulent « torpiller » le Grand débat. Une autre députée de la majorité, Monique Iborra, n’est pas d’accord et le fait savoir.
En Haute-Garonne, le Grand débat sème la zizanie entre En Marche et les élus locaux. Le référent départemental du parti qualifie la position du maire de Toulouse d’ambiguë et de contraire à la ligne d’Emmanuel Macron. Mais deux députés montent également au créneau.
Dans les colonnes de la presse régionale, Elisabeth Toutut-Picard estime que des maires « se plaignent de ne pas avoir suffisamment entendus. Or là, on leur propose de reprendre la main et ils refusent ». Dans le même article, Michaël Nogal dresse un constat négatif : « il y en a qui veulent que ce grand débat national échoue ».
Ces déclarations n’ont pas échappé à une autre députée En Marche, Monique Iborra. La parlementaire ne partage pas du tout le point de vue de ses deux collègues. Monique Iborra parle d’un « mauvais procès bien mal venu ». La députée de la majorité estime que les élus locaux jouent le jeu. « Ayant pris contact avec les maires de ma circonscription la semaine dernière, une majorité d’entre eux ont d’ores et déjà ouvert des cahiers de doléance dans leurs mairies tel que le demande Emmanuel Macron ».
D’une manière générale, Monique Iborra estime que les maires « peuvent décider qu’ils ne sont pas co-organisateurs mais des facilitateurs sur leurs territoires ».
Laurent Dubois (@laurentdub)