Emmanuel Macron lors de son allocution de lundi soir à l’Elysée. Photo Ludovic Marin AFP
Si les réactions concernant les mesures d’aide varient en fonction des couleurs politiques, l’appel à la participation des élus locaux et des territoires semble lui plutôt faire l’unanimité.
Rien d’étonnant, sur l’échiquier politique, la charge la plus brutale à l’encontre du Président de la République vient de la France Insoumise. Le toulousain Manuel Bompard, également porte-parole national ne mâche pas ses mots.
Une mesure déjà prévue et qui ne profitera qu'à 30% des salariés au SMIC, une proposition de #Sarkozy sur les heures sup, une prime laissée au bon vouloir des chefs d'entreprises et un recul, trop faible, sur la CSG. Quelle enfumage, quelle entourloupe ! #macron20h #GiletsJaunes
— Manuel Bompard (@mbompard) 10 décembre 2018
Scepticisme identique côté Rassemblement National, même si le délégué départemental Haute-Garonne Julien Léonardelli évoque un plagiat du programme de Marine Le Pen.
Très étonnant de voir le Président #Macron piocher dans le projet présidentiel de Marine Le Pen, en proposant une hausse de 100 € du SMIC, sans alourdir les charges patronales. Reste à savoir où il trouvera l'argent … #Macron20h
— Julien Leonardelli (@jleonardelli_rn) 10 décembre 2018
Plus étonnant en revanche, le consensus que semble provoquer l’appel aux territoires et aux élus locaux. La présidente socialiste de la Région Carole Delga se dit prête à y prendre toute sa part.
Le ton d’@EmmanuelMacron a changé.
Des mesures concrètes sur le SMIC et sur la CSG pour certains retraités.
Sur le fond, il faut plus/mieux écouter les Français, et en finir avec la verticalité.
Je suis prête à y travailler avec l’État : réalisons la République des territoires !— Carole Delga (@CaroleDelga) 10 décembre 2018
Message reçu également par Jean-Luc Moudenc. Le maire LR de Toulouse s’était déjà entretenu avec le chef de l’Etat ce lundi matin mais il a confirmé sa volonté d’agir à l’échelle du terrain communal et intercommunal.
J’appelais de mes vœux depuis 2017 un nouvel acte de décentralisation. Ce soir @EmmanuelMacron choisit les maires comme interlocuteurs privilégiés, eux qui sont parfaitement placés pour prendre le pouls des citoyens et des territoires au quotidien pic.twitter.com/4Qw7ffgTeo
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) 10 décembre 2018
Patrick Noviello (@patnoviello)
