L’association, spécialisée dans la lutte contre la corruption, ANTICOR va installer une antenne locale en Haute-Garonne.
ANTICOR est implantée dans 10 des 13 départements de l’Occitanie. A partir du 5 décembre prochain, seuls le Lot et l’Ariège ne disposeront pas d’un groupe local. L’association va ouvrir une antenne en Haute-Garonne. Elle sera animée par deux référents, dont une élue de Labarthe-sur-Lèze, Christine Roussel. Des référents qui sont déjà des adhérents d’ANTICOR.
Le groupe haut-garonnais a ouvert une page Facebook. Il va disposer d’une salle et ouvrir un site internet. S’agissant du mode de fonctionnement, il est conforme à la charte nationale d’ANTICOR. Créée en juin 2002 par le juge Halphen, l’association « lutte contre la corruption » et le rétablissement « de l’éthique en politique ». ANTICOR « regroupe des citoyens et des élus de toutes tendances politiques engagés pour faire respecter les exigences démocratiques non partisanes ».
ANTICOR est à l’origine de plusieurs affaires judiciaires retentissantes. Notamment le dépôt d’une plainte « pour prise illégale d’intérêt » visant le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.
Selon le président d’@anticor_org, l’élection de Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée nationale serait « un très mauvais signal envoyé à la moralisation de la vie politique, qui n’est pas achevée et doit continuer. » https://t.co/YmdSDolh7b
— Anticor (@anticor_org) 5 septembre 2018
Le groupe de la Haute-Garonne a, selon nos informations, plusieurs dossiers en « stock ». Mais, comme pour toutes les autres antennes locales, c’est le « national » qui décide des éventuelles suites judiciaires à donner. Entre Toulouse et Paris, les échanges d’informations passeront par un « va-et-vient ». La nouvelle référente, Christine Roussel, est convaincue que l’ouverture d’une « vitrine » toulousaine permettra des « remontées » d’information(s).
Laurent Dubois (@laurentdub)