La députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, va déposer une demande pour constituer une commission d’enquête parlementaire. Une commission et une enquête qui doit faire la lumière sur la pédophilie dans les milieux catholiques.
Ce mardi 2 octobre, la présidente du groupe PS à l’Assemblée va exercer « son droit de tirage ». A chaque session ordinaire, les groupes parlementaires peuvent demander la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Valérie Rabault veut utiliser ce levier pour lever le voile sur la pédophilie dans les milieux catholiques.
Le week-end dernier, la députée du Tarn-et-Garonne a signé une pétition allant dans ce sens. Valérie Rabault passe des paroles (ou plutôt de la signature) aux actes.
Avec mes collègues sénatrices @laurossignol et @mpdelagontrie, j'ai signé cette pétition qui demande une commission d'enquête à l'instar de celles qui ont été organisées dans d'autres pays. Je proposerai au groupe des députés @socialistesAN que nous demandions cette commission https://t.co/OMridV9Xdz
— Valérie Rabault (@Valerie_Rabault) 30 septembre 2018
La députée du Tarn-et-Garonne va déposer, ce mardi 2 octobre, une demande. Pour la présidente d’un groupe, à la différence d’un simple député, la procédure est allégée. Si les conditions de recevabilités sont remplies (détermination précise des faits ou de l’institution sur laquelle la commission doit enquêter), la conférence des présidents prend simplement acte de la création de la commission.
Contactée par France 3 Occitanie, Valérie Rabault estime que « ça va se faire ». La députée estime qu’une commission parlementaire va bien voir le jour et rappelle que le groupe Les Républicains au Sénat a fait également une demande. « Que ce soit à l’Assemblée ou à Sénat, il y aura une commission d’enquête ».
Laurent Dubois (@laurentdub)