Première réunion publique pour La République En Marche à Mazamet ce 15 novembre à 18 heures 30. D’autres rencontres sont prévues, sur l’ensemble du Tarn, dans les prochains mois.
Le nouveau parti d’Emmanuel Macron a du mal à franchir une marche. Celle d’un véritable mouvement, organisé et actif. La République En Marche a permis d’envoyer des députés à l’Assemblée. Il a franchi le cap des législatives. Mais En Marche doit s’inscrire dans la durée et s’implanter localement. Dans certains départements, à l’image de la Haute-Garonne, les réunions sont quasiment inexistantes. Dans d’autres coins et recoins d’Occitanie, c’est l’absence de moyens financiers et une impression de « bricolage » qui décourage les troupes.
Dans ce contexte morose, les « marcheurs » du Tarn se bougent. Le Tarn n’échappe pas à un certain vague à l’âme. Mais le référent départemental, Clément Baller, réagit et prend des initiatives. Ce 15 novembre, à Mazamet, Clément Baller organise une réunion publique, ouverte à tous les citoyens. Le député de la circonscription, Jean Terlier, sera à la tribune. Pas de thème particulier. Le patron des marcheurs tarnais estime que l’actualité est suffisamment riche pour permettre le dialogue. Les échanges et un jeu de « questions-réponses » sont le but affiché de cette « première ».
D’autres événements sont prévus. A Gaillac et à Réalmont, les personnes intéressées pourront, prochainement, rencontrer les députés Philippe Folliot et Marie-Christine Verdier-Jouclas.
Parallèlement à ces animations dans les circonscriptions, Clément Baller annonce des rencontres thématiques sur la loi de Finances ou les questions d’éducation.
Le responsable d’En Marche dans le Tarn pense que cette mobilisation sur le terrain peut permettre de renouer les liens entre les citoyens et la politique.
Le succès de l’entreprise se mesurera à un premier indice : le nombre de chaises occupées. C’est un vrai challenge et même un véritable défi. Pas évident de remplir les salles. Les « vieux » partis de l’Ancien monde en savent quelque chose. Même le très implanté parti socialiste a vu, en moins de dix ans, ses réunions se vider. Y compris dans une vieille terre socialiste comme le Tarn. S’agissant des citoyens « ordinaires », la mobilisation est encore plus compliquée. Le pari de Clément Baller est risqué. Les opérations d’En Marche dans le Tarn peuvent faire « pschitt ». Mais elles ont au moins une vertu : démontrer qu’En Marche est en Mouvement.
Laurent Dubois (@laurentdub)