04 Mar

Manifestation de François Fillon au Trocadero : faible mobilisation en Occitanie.

Ce dimanche 5 mars, François Fillon donne rendez-vous à ses soutiens au Trocadero. La réussite de la manifestation est vitale pour le candidat de la droite. François Fillon a besoin d’une foule nombreuse pour démontrer qu’il est soutenu par le « peuple de droite ». L’Occitanie ne va pas fournir de gros bataillons. Moins de 300 militants et sympathisants doivent participer à l’événement.

François Fillon (Photo : AFP)

François Fillon (Photo : AFP)

La manifestation du Trocadéro répond à une vague de défection. Environ 200 cadres et élus ont quitté la campagne de François Fillon.  Les appels au retrait se multiplient. L’UDI a définitivement quitter la campagne du candidat de la droite. En quelques jours, depuis l’annonce par François Fillon de sa prochaine mise en examen, les événements s’accélèrent.

Pour le candidat de la droite, le succès du Trocadéro est vital. François Fillon doit « opposer » au défaitisme qui ronge sa candidature une foule de sympathisants. Une forte mobilisation serait un « bouclier humain » face à ses déboires judiciaires et à l’hypothèse d’un plan B nommé Alain Juppé.

Le plus proche lieutenant de François Fillon, Bruno Retailleau, espère plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Une chose est certaine. Ce n’est pas l’Occitanie qui va permettre d’atteindre ce seuil.

Les deux principales fédérations LR de la région vont envoyer moins au maximum 180 personnes. En Haute-Garonne, 60 places de train sont réservées. Dans l’Hérault, ce sont entre 100 et 120 militants qui vont faire le déplacement.

En Ariège, 15 personnes se rendront à Paris. Dans le Tarn, la mobilisation est un peu plus forte : 30 militants qui ont, d’ailleurs, choisi le co-voiturage comme moyen de transport. Le Lot fait mieux que le Tarn : 40 personnes. 

Il faut toutefois replacer ces chiffres dans leur contexte.

L’Occitanie n’est pas Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce n’est pas une terre de droite.

La faible mobilisation n’a rien de surprenant.

En revanche, 40 personnes dans un département (ancré à gauche) comme le Lot, c’est n’est pas rien.

Le chiffre est modeste. Mais cela montre que François Fillon a encore des ressources humaines en Occitanie.

Laurent Dubois (@laurentdub)