La sénatrice PRG, Françoise Laborde, soutient Emmanuel Macron. Cette décision lui a coûté la présidence de la fédération (radicale de gauche) de la Haute-Garonne. Les instances nationales de son parti ne l’ont pas exclu. Mais elles considèrent que la parlementaire n’est plus membre du PRG.
Emmanuel Macron bénéficie de nombreux soutiens au sein du PRG. Même le patron des sénateurs radicaux, Jacques Mézard a basculé. En Occitanie, la fédération de l’Aude bruisse des rumeurs d’un prochain ralliement et sa figure emblématique, Didier Cordoniou, est présenté comme un soutien d’Emmanuel Macron.
Mais tous les ralliements ne se terminent pas de la même manière. Certains radicaux de gauche sont formellement exclus. Mais, s’agissant de la sénatrice Laborde, c’est une exclusion qui n’est pas une exclusion tout en ressemblant à une exclusion. Le responsable national du PRG, Paul Dhaille, précise :
Il ne s’agit pas d’une sanction mais de l’application de l’article 10.5 de nos statuts. L’adhésion au PRG est exclusive de toute autre inscription à un autre parti ou groupement politique ou une association dont l’activité consisterait dans l’investiture de candidat(e)s aux élections. La situation est claire et sans ambiguité. En adhérant à « En Marche », François Laborde ne peut plus être membre du PRG.
Françoise Lasborde a (dans une certaine mesure) anticipé la décision des instances nationales du PRG. La parlementaire a annoncé qu’elle se met en retrait de la présidence de la fédération de la Haute-Garonne. Une co-présidence qu’elle partageait avec Pierre-Nicolas Bapt. Désormais, c’est ce dernier qui préside le PRG 31 et la parlementaire n’appartient plus au parti de Sylvia Pinel.
En revanche, la sénatrice de la Haute-Garonne appartient toujours au groupe parlementaire (RDSE) présidé par le très « macroniste » (et toujours membre du PRG), Jacques Mézard.
Laurent Dubois (@laurentdub).