30 Déc

Primaire à gauche, pour les Vallsistes d’Occitanie 2017 c’est maintenant

72 heures avant le réveillon de la Saint Sylvestre, les « vallsistes » d’Occitanie se projettent déjà en 2017.

Le 29 décembre dernier, la présidente de Région, Carole Delga et les deux « régionaux » de l’équipe (nationale) de campagne de Manuel Valls ont signé une lettre pour annoncer la tenue de la première réunion de travail de 2017. Elle se déroulera le 4 janvier à Tournefeuille, en Haute-Garonne.  L’invitation contient également la liste des (104) premiers soutiens de Manuel Valls en Occitanie.

Parmi eux, les deux anciens présidents des deux ex-régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon : Martin Malvy et Damien Alary.

Carole Delga et Manuel Valls en septembre 2015 Photo : MaxPPP

Carole Delga et Manuel Valls en septembre 2015 Photo : MaxPPP

« Dès la fin de la traditionnelle trêve des confiseurs, la campagne va reprendre ses droits et s’accélèrer fortement. Compte tenu des dates des deux tours de scrutin (22 et 29 janvier), elle sera extrêmement brève et intense« . La lettre signée par Carole Delga, le président de l’Aude André Viola et le sénateur Alain Bertrand sonne la mobilisation et rappelle le calendrier extrêmement serré de la primaire de la Belle Alliance.

Au niveau national, Manuel Valls annonce son intention : occuper le terrain en janvier 2017. Ne pas perdre de temps et accélerer pour prendre la main sur une campagne ultra-courte.

Le message est bien arrivé à Toulouse et Montpellier. Les « Vallsistes » de la région se réuniront trois jours après le premier de l’an. Pas de détail sur le contenu de la rencontre. Mais le lieu et la date sont fixés : le 4 janvier dans la couronne toulousaine, à Tournefeuille.

En attendant de déployer de l’énergie dans une réunion qualifiée de « réunion de travail et d’échange », les « Vallsistes » affichent les premiers soutiens. 104 conseillers départementaux, élus régionaux, députés, sénateurs et maires.

Le plus gros du bataillon se trouve dans le rang des conseillers départementaux : 46 soutiens. Parmi ce noyau dur, le conseil départemental de l’Aude fournit le plus grand nombre (dont le président du groupe PS) : 25 vallisistes.

Évidemment, la présence du président du département, André Viola, dans l’équipe nationale de Manuel Valls explique la présence en force des audois.

Second réservoir, les conseillers régionaux : 20 élus. Parmi eux, on note la présence de la tarnaise (présidente de la commission des finances et candidate aux législatives), Claire Fita.

Troisième composante (par ordre d’importance numérique) : les parlementaires. Les sénateurs de l’Aude sont les plus nombreux. Un seul député dans le Tarn : Jacques Valax. Un député pour les Hautes-Pyrénées, l’ancien ministre Jean Glavany.

L’Hérault fournit trois député(e)s  : Patrick Vignal, Kléber Mesquida, Le Dain Anne-Yvonne. La Haute-Garonne est représentée, quant à ellé par un sénateur (Claude Reynal), et 4 député(e)s (Carole Delga, Gérard Bapt, Patrick Lemasle, Imbert Françoise). À noter. 3 des 4 député(e)s abandonnent leurs sièges et ne sont pas candidat(e)s aux législatives de 2017.

Enfin, dernière catégorie de « vallsistes », les maires. Les deux principales communes du Lot soutiennent Manuel Valls :  Cahors (Vayssouze Jean-Marc) et Figeac (Mellinger André). En Haute-Garonne, la maire de la seconde ville (Colomiers) du département, Karine Traval-Michelet, s’engage au côtés de Manuel Valls.

Laurent Dubois (@laurentdub)