Christophe Borgel sur tous les fronts… Secrétaire national du PS en charge des élections, il a la délicate tâche d’organiser la primaire. Seulement, les coïncidences de calendrier sont parfois cruelles. Voilà plusieurs années qu’il travaille aussi à mettre de l’huile dans les rouages du groupe PS à l’Assemblée Nationale et sa présidence est enfin à prendre maintenant que Bruno Le Roux est à l’Intérieur.
« Oui, ça m’intéresse. Je vous mentirais si je vous disais le contraire » avoue d’entrée Christophe Borgel. Même si on lui prête des adversaires plus consensuels, le député de Haute-Garonne estime qu’il a « toutes ses chances pour gagner ».
La politique, c’est un collectif
Mais à cinq mois de la Présidentielle et alors qu’il doit organiser la Primaire de la gauche, le moment n’est pas idéal pour se lancer dans une aventure individuelle. « Je ne peux pas aller sur tous les plateaux de télé en disant que la politique c’est un collectif et conjuguer cette candidature au « je » » reconnaît le secrétaire national du PS aux élections.
Tout va très vite ces derniers jours au Parti Socialiste. Après que 150 députés socialistes aient rencontré Manuel Valls mardi soir, place ce mercredi au discours de politique générale de Bernard Cazeneuve à l’Assemblée Nationale. Juste après, les députés socialistes devraient à nouveau se réunir.
Trouver une solution de consensus
« On va discuter. Je peux effectivement être candidat à la Présidence du groupe. Mais je vais surtout m’inscrire pour trouver une solution de consensus » explique Christophe Borgel. Candidat potentiel donc, qui aurait toutes ses chances de l’emporter mais qui finalement ne s’y voit pas dans la période actuelle. Drôle de position… Quoi qu’il en soit le président du Comité national d’organisation de la primaire du PS ne refuse jamais le débat. La preuve, il sera avec nous en plateau de « Dimanche en Politique » cette semaine.
Patrick Noviello