Depuis que la démocratie existe, le nerf de la « guerre » (électorale) c’est l’argent. Sans budget pas de candidature possible. Mais, en 2015, la « fibre » de la bataille est sur Facebook et Twitter. Un tweet ou un post et ça vibre fort. Pour le meilleur (un débat et des idées) ou le pire (des attaques primaires et « hystériques »).
Le parti socialiste vient d’en faire l’expérience avec une de ses candidates qui demande l’interdiction du Front National. Mais la droite et le centre ne sont pas en reste. Une publication de Dominique Reynié sur son mur Facebook fait réagir et soulève une polémique.
Cette fois-ci, ce n’est pas l’avenir de Marine Le Pen qui est sur la sellette. Mais le passé de la ville Rose et la commémoration de l’explosion d’AZF.
FN ou Dominique Reynié, « bavardage » d’une candidate ou déclaration d’une tête de liste régionale, on retrouve le même schéma. Désormais les tribunes ne sont plus seulement dans les salles communales ou sur les plateaux de télévision. Elles sont, tous les jours, sur tous les Smartphones et toutes les tablettes. Cette hyper-communication suppose de ne pas oublier une évidence : l’écrit laisse une trace (c’est vieux comme l’imprimerie). Mais, dans les campagnes 2.0, un petit mot sur un mur peut devenir « viral » et se propager. Et finir sur le Blog politique d’une télévision régionale.
Laurent Dubois