Une (vive) réaction à vif. Jean-Jacques Mirassou a lu la presse ce matin. L’ancien sénateur PS et candidat aux cantonales a découvert, dans les journaux, le programme départemental de la Droite et du Centre. Un programme présenté la veille. Jean-Jacques Mirassou est furieux. « Ces gens ne sont pas sérieux ». Pour ce proche de Pierre Izard, ses concurrents « ne connaissent pas les dossiers (et) leurs propositions ne tiennent pas la route ».
En matière de transport, il épingle l’idée d’un ticket unique : « ça existe déjà. C’est la carte pastel. Ils racontent n’importe quoi ».
Jean-Jacques Mirassou est sans nuance. D’après lui, la vertu budgétaire revendiquée par la Droite et le Centre est une manœuvre. Elle dissimule « un but inavoué celui de siphonner l’argent du département pour financer la métropole présidée par Jean-Luc Moudenc ».
Le conseiller général sortant récuse (catégoriquement) l’accusation d’une explosion des dépenses de fonctionnement. « Il n’y a aucune gabegie au conseil général. Même sur les trombones. On ne fait pas des voyages à l’étranger sous le prétexte de parrainages factices ». Jean-Jacques Mirassou attend des éclaircissements.
Il veut « savoir ou vont se faire les économies promises par la droite. La droite doit dire ou elle compte faire ses économies ». Cette attente n’est pas une simple demande. Elle résonne comme une accusation. Jean-Jacques Mirassou pointe un risque. Celui d’une remise en cause des politiques sociales. Le socialiste rappelle que la majorité sortante maintiendra « la gratuité des transports scolaires, la gratuité de la télésurveillance pour les personnes âgées et la gratuité de la cantine pour les enfants bénéficient des minimas sociaux ».
Laurent Dubois