17 Sep

2015 : année électorale

Manuel Valls l’a donc annoncé hier : les élections départementales (ex-cantonales) seraient donc maintenues en mars 2015 et les élections régionales auraient lieu fin 2015.

Manuel Valls, hier à l'Assemblée nationale-AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

Manuel Valls, hier à l’Assemblée nationale-AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

 

Sursaut d’espoir ou dernière séance ? Les conseillers généraux vont donc remettre leur mandat en jeu. Reste à savoir maintenant quels départements conserveront une assemblée de représentants. Les départements ruraux semblent d’ores et déjà épargnés mais quid de la Haute-Garonne ? On repart donc pour un tour mais de combien de temps ? Un an, deux ans ? Suite à la prochaine annonce gouvernementale ou présidentielle.

 

Régions plutôt satisfaites

Côté région, son sort semble scellé. C’est donc celle regroupant Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon qui va naître dans les urnes. Côté Méditerranée, un intérim s’installe dans la douleur après le décès de Christian Bourquin et chez nous Martin Malvy ne s’est toujours pas prononcé, chaque dauphin potentiel se gardant bien de prendre position.

Pour l’Association des régions de France qui se réuniront à Toulouse les 9 et 10 octobre prochain, c’est la satisfaction. « Le Premier ministre a entendu les arguments des Régions unanimes: ce calendrier est le seul réaliste pour réussir la réforme territoriale. Cette décision laisse du temps à la démocratie et à la construction d’une nouvelle aventure territoriale dans les nouvelles Régions. En revanche, cette réforme ne peut se limiter à des rapprochements de Régions. »

 

Plus qu’un rapprochement de régions

Et Martin Malvy Malvy l’a bien compris alors qu’il inaugurait l’Innovation Connecting Show de Toulouse cette semaine. Il propose dans la ville rose « la tenue d’Etats généraux de la recherche, de l’innovation et du transfert de technologie pour Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, dès que la fusion aura été adoptée définitivement, et lance un plan d’action « usine du futur » pour les PME ».

Bref c’est bel et bien une réforme à deux vitesses qui s’annoncent : ceux qui s’y voient déjà et ceux qui ne voudraient jamais y être.

Patrick Noviello