Martin Malvy, Philippe Folliot, Christophe Borgel, Jean-Luc Moudenc et d’autres personnalités réagissent aux propos tenus, sur notre Blog et le site de France 3 Midi-Pyrénées, par le maire de Castres, Pascal Bugis. Des propos qui concernent le FN et d’éventuels rapprochements entre la droite et le parti de Marine Le Pen.
Voici un florilège de réactions dans la région :
Martin Malvy, Ancien ministre, Président PS du Conseil Régional de Midi-Pyrénées :
« Une fraction de la Droite est tentée par le rapprochement avec le Front National et ses thèses extrêmes. Nous le savons depuis quelques mois. De nombreux Républicains de Droite se sont indignés. Ce n’est pas en faisant des offres de services au FN, comme le fait M. Bugis, que la Droite se reconstruira. Par contre, elle prend le risque d’abîmer sérieusement la République »
Philippe Folliot. Député UDI du Tarn :
« Je suis consterné. Pascal Bugis prépare les esprits à une alliance sur Castres avec le FN »
Jean-Paul Pilloz. Candidat FN municipales à Castres :
Au premier tour, on le jouera au FN. Au second, on peut s’entendre et négocier si Pascal Bugis respecte les dix points de la Charte édictée par Marine Le Pen. Mon adversaire c’est la gauche. Mon combat n’est pas contre la droite ».
Jacques Thouroude. Conseiller régional UMP, adjoint au maire de Pascal Bugis :
Je suis surpris. Il faut que je parle avec Pascal Bugis. Je suis sur la ligne de Jean-François Copé. La position de l’UMP au niveau national est très claire. Pas d’accords politiciens. Le vrai débat c’est de répondre aux attentes de nos concitoyens. Autrement ils se réfugient vers les extrêmes »
Samuel Cèbe, premier fédéral du parti socialiste du Tarn :
Il est urgent que tous les républicains de Castres unissent leurs voix pour rejeter en bloc le national populisme proposé par Pascal Bugis »
Christophe Borgel, député de Haute-Garonne, responsable des élections du PS :
Une déclaration invraisemblable et scandaleuse qui part d’un présupposé erroné. Le discours du FN n’est pas entendu par la population. C’est faux. A Brignolles (une cantonale partielle dans laquelle le FN est arrivé en tête au premier tour), seul 13 % des électeurs ont voté pour le FN. Le maire de Castres accepte un parti dont les orientations sont contraires aux valeurs de la République. La question pour la droite et la gauche c’est de mobiliser leurs électorats. Pas d’aller chercher les électeurs du FN ».
Jean-Luc Moudenc, député UMP de Haute-Garonne, candidat aux municipales à Toulouse
Je ne participe pas à ce débat polémique dont le seul résultat est de faire monter le FN. Et moi je ne veux pas la montée du FN ! »
Bernard Carayon, maire UMP de Lavaur (Tarn), ex-député :
Que les électeurs de gauche votent directement au 1er tour pour l’UMP et le FN ne constituera plus une menace! (via Twitter)
Gérard Onesta, vice-président EELV du Conseil Régional :
Tous les dérapages sont permis. Marine Le Pen n’a plus besoin de dédiaboliser le FN. Les petits diablotins de la droite se chargent, à sa place, de dédiaboliser le grand Satan. La déclaration de Pascal Bugis c’est le chœur de l’armée brune. Tous les quarts d’heure on apprend qu’un baron de la droite a mis l’orteil sur la ligne rouge »