Lassée de répondre aux mêmes questions des journalistes quant à la durabilité de sa candidature, Christine de Veyrac a confirmé, lors d’une conférence de presse ce mardi, qu’elle ne renoncera pas. La député européenne, sans vouloir d’ores et déjà citer de noms, se targue d’avoir autour d’elle des militants de toutes tendances «gauche, droite, centristes, écolos… ». « Et on y croit ! » lance la candidate UDI (même s’il ne devrait pas y avoir d’étiquette politique sur ses futures affiches).
Créer des arrondissements à Toulouse
« La seule chose qui puisse me faire renoncer, c’est que les gens que je rencontre dans les quartiers toulousains me disent qu’ils n’ont plus besoin de moi, et ce n’est pas le cas ». Et pour répondre à leurs attentes, Christine De Veyrac propose un premier outil de démocratie participative : l’arrondissement. Pour elle, « avoir une personnalités forte à la tête de chacun d’eux est primordial. Je n’ai pas peur d’enlever du pouvoir au maire, moi ! Qui aujourd’hui est capable d’identifier le représentant de la mairie pour son quartier ? ».
Avec cette création d’arrondissements, comme à Paris, Lyon ou encore Marseille, la candidate se défend de créer des dépenses supplémentaires ou une strate administrative de plus. « Les infrastructures et les moyens humains y sont ».
Concernant les agents publics municipaux justement, Christine de Veyrac vient de leur écrire une lettre ouverte pour leur expliquer comment elle va travailler avec eux si elle est élue. La missive sera distribuée dans les heures qui viennent à la sortie de la mairie et devant les bouches de métro. La lettre ouverte sera d’ailleurs le futur moyen de communication récurrent de la liste De Veyrac..
Et pour ne pas présenter son programme d’un bloc, « ce qui serait trop lourd », la militante centriste en exposera un point précis chaque mois jusqu’au scrutin à travers une conférence de presse. La campagne est bel est bien lancée pour Christine de Veyrac : « Et j’irai jusqu’au bout » répète-t-elle.
Patrick Noviello