Le PS annule son université d’été. Les 26 et 28 août prochains, les socialistes devaient se réunir à Nantes. Le rendez-vous est remplacé par des université décentralisées.
Toulouse figurera parmi les villes organisatrices.
C’est une tradition qui ne sera pas respectée cette année. Tous les étés, depuis 1993, les cadres et les militants socialistes profitaient des charmes balnéaires de La Rochelle. L’édition 2016 devait marquer une rupture avec cette habitude avec un glissement vers Nantes. Mais d’un simplement déménagement de 130 kilomètres, le PS est passé à une annulation pure et simple. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis estime que « les conditions de tranquillité, de sérénité, de sécurité ne sont pas réunies« .
Le numéro 3 du parti, le député de Haute-Garonne Christophe Borgel précise : » Ce n’est pas une reculade comme j’ai pu le lire dans la presse. La décision a été prise sur la base de renseignements précis. Nous avons eu le compte rendu de réunions auxquelles participaient des personnes venues d’autres pays européens. Il existaient des plans qui prévoyaient d’occuper le centre ville de Nantes, comment attaquer le PS et nous empêcher de nous réunir ».
A la place de l’Université d’été de Nantes, des rendez-vous régionaux sont prévus. 5 ou 6 villes vont accueillir des universités d’été décentralisées.
Selon nos informations, Toulouse comptera parmi les sites retenus.
Christophe Borgel reste prudent et se contente de dire : » une université décentralisée se tiendra très probablement à Toulouse« . Une prudence qui peut notamment s’expliquer par des raisons de sécurité.
A Toulouse, Nantes, Marseille ou Lyon des troubles peuvent toujours s’inviter au milieu des discours et des ateliers.
Le calendrier n’est pas encore défini et la liste (totale) des villes hôtes n’est pas encore arrêtée.
Mais la direction du parti socialiste a tout de même communiqué la période prévue pour ces universités d’été décentralisées : courant septembre.
Laurent Dubois (@laurentdub) et Patrick Noviello