Midi-Pyrénées, l’Aveyron mais aussi Toulouse furent des terres centristes, dirigées par des élus UDF, le parti de Giscard. Ses anciens membres se souviennent. Quant à la nouvelle génération, elle rend aussi hommage à l’ancien président.
L’UDF fut fondée en 1978 en soutien à Valéry Giscard d’Estaing. Jean-Luc Moudenc l’intégra dès sa création. Il avait 17 ans. « C’est l’élection de Valery Giscard d’Estaing qui m’a fait m’engager en politique pour des idées forces : l’Europe, la majorité à 18 ans, l’idée de gouverner au Centre pour rassembler les français » témoigne l’actuel maire de Toulouse sur le site internet de France3 Occitanie.
Philippe Douste-Blazy intégra l’UDF plus tard. Mais l’ancien maire de Lourdes et de Toulouse rend aussi un hommage appuyé au Président disparu. Ce qu’il retient aujourd’hui de VGE :
La profonde intelligence, un immense européen, un grand réformateur, le modernisateur de la vie politique française et européenne »
« Il fut ce qu’on peut appeler mon mentor politique dès les années 70» avoue sans retenue Marc Censi. « J’avais pour lui une grande admiration. J’ai eu l’occasion de le côtoyer à l’association des présidents de régions » se souvient celui qui dirigea Midi-Pyrénées de 1988 à 1998.
« Mon regret est qu’il n’ait pas pu effectuer un deuxième mandat. Je crois que c’est Borloo qui a dit de lui qu’il était un homme qui avait eu raison trop tôt » regrette l’ancien maire UDF de Rodez.
L’UDI 31 a le cœur gros
Aujourd’hui, l’UDF n’est plus mais les militants de l’UDI se souviennent aussi du dernier centriste encarté à avoir été Président.
« Comme il l’avait si bien su le dire en 1974, personne n’a le monopole du cœur mais ce soir la famille centriste a le cœur gros » écrit sur son compte Twitter Sophie Lamant, la présidente de l’UDI 31.
Patrick Noviello (@patnoviello)