Les écoles doivent rouvrir le 11 mai prochain. Le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, estime qu’il reste 15 jours pour obtenir des garanties sanitaires. Mais il considère que le challenge peut être relevé.
Dans 3 semaines, les élèves toulousains doivent (progressivement) retrouver le chemin de l’école. Le maire de la ville Rose, Jean-Luc Moudenc, reconnait que cette perspective » suscite beaucoup de critiques, de méfiance et de questions » et pose un préalable. « Ce sera possible que s’il y a de soldes garanties sanitaires » précise Jean-Luc Moudenc.
De solides garanties sanitaires
Le maire de Toulouse attend des éclaircissements de la part du gouvernement. La première incertitude concerne le nombre d’élèves qui peuvent revenir sur les bancs des écoles. « On n’attend pas plus d’un tiers des élèves au départ et les 206 écoles de la ville devraient suffire afin que les classes soient constituées de petits groupes. Mais si le besoin augmente il faudra d’autres bâtiments et mettre à disposition des gymnases ou encore des centres culturels ».
Des gymnases ou des centres culturels pour des classes en petits groupes
Jean-Luc Moudenc fixe une échéance mais reste optimiste. « Dans 15 jours, tout doit être prêt. Il reste 15 jours pour réussir le challenge et même ce pari audacieux. Mais, il s’agit uniquement d’une rentrée de 6 semaines, avant le début des vacances d’été. On doit pouvoir y arriver. Tout le monde a un devoir de bonne volonté, les parents d’élèves, les syndicats d’enseignants, l’Etat mais aussi les élus locaux » souligne le maire de Toulouse. Des syndicats ou l’opposition contestent l’opportunité d’une réouverture des écoles. Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, est ouvertement hostile à la décision prise par le chef de l’Etat.
Jean-Luc Moudenc n’est pas sur cette ligne. Le maire de Toulouse reprend un argument du gouvernement : le décrochage scolaire. Jean-Luc Moudenc « constate que, ce qui remonte, ce sont des élèves en difficulté et qui décrochent ».
Cela n’empêche pas Jean-Luc Moudenc de demander au ministère de l’Education de détailler ses objectifs pédagogiques. Le maire de Toulouse (également président de l’association des grandes villes de France) a eu Jean-Michel Blanquer au téléphone ce week-end.
Une réunion est également prévue ce mercredi, avec les services de l’Etat, à la préfecture de la Haute-Garonne.
Laurent Dubois (@laurentdub)