Les élections municipales de mars prochain « victimes » du Covid-19 et reportées à une date ultérieure. C’est une simple hypothèse mais elle est (ouvertement) soulevée par la député (En Marche) de la Haute-Garonne, Monique Iborra.
Dans moins de 15 jours, les électeurs doivent se rendre dans les bureaux de vote. Ce rendez-vous (programmé) se heurte à un imprévu : la propagation de l’épidémie de Coronavirus. L’éventualité d’un report a été officiellement écarté par le gouvernement ce vendredi 28 février.
Mais cette position peut toujours évoluer. Ce lundi 2 mars, Emmanuel Macron a annulé tous ces déplacements pour se concentrer sur la gestion du Covid-19. Evidemment, il est impossible de comparer un agenda présidentiel (toujours mouvant et modulable) à un scrutin concernant plus de 47 millions d’électeurs. Mais une chose est certaine : les événements commandent. Et, pour la députée En Marche de la Haute-Garonne « la question du report des municipales pourrait se poser ».
Si on continue sur ce rythme, la question d’un report pourrait se poser
Monique Iborra reconnait qu’un nouveau calendrier serait délicat à mettre en place. « Le risque est de donner l’impression que la situation n’est plus maîtrisable et que, si on annule les élections, il faut également tout arrêter » souligne la parlementaire. Mais Monique Iborra met en balance l’évolution de l’épidémie et l’impact sur l’égalité entre les candidats. Si le virus se propage et infecte de nombreux candidats, ils seront, en effet, empêchés de faire campagne.
Une question d’égalité entre les candidats qui pourraient être infectés et les autres
Monique Iborra précise que ce scénario reste de la politique fiction. Mais la parlementaire n’exclut pas qu’il devienne réalité.
Laurent Dubois (@laurentdub)