Le vote du CETA déclenche une vague de contestation. Mais la députée (En Marche) Monique Iborra assume.
Le texte ne passe pas. L’accord commercial entre le Canada et l’Union Européenne a été ratifié par l’Assemblée Nationale. Mais certains agriculteurs contestent le traité de libre échange. Plusieurs permanences ont été vandalisées et la liste des députés ayant voté en faveur du CETA circule sur les réseaux sociaux.
Face à ces tensions, afin de désamorcer la contestation, la majorité monte au créneau. La députée de la Haute-Garonne, Monique Iborra, a voté le traité contesté. Et la parlementaire répond aux opposants au CETA :
Non, le CETA n’est l’ouverture de nos frontières aux « boeufs aux hormones. Non seulement le CETA ne modifie en rien les normes applicables par l’Union Européenne, bien au contraire il les renforcent
Pour la représentante de la majorité, le traité avec le Canada ne fragilise pas l’agriculture française et ne représente pas une régression pour les consommateurs. C’est un moyen « d’imposer à nos partenaires d’Outre-Atlantique notre niveau d’exigence en matière de climat, d’environnement et de précaution sanitaire ».
La députée En Marche rappelle également que l’actuelle majorité n’est pas la seule à avoir la porte au CETA. Ce rappel « historique » renvoie l’opposition et notamment le parti socialiste à ses contradictions. « François Hollande a signé l’accord pour la France en 2016 » souligne Monique Iborra.
Laurent Dubois (@laurentdub)