21 Mai

Les Européennes déclenchent un schisme au sein d’En Marche à Toulouse

Des élus En Marche quittent le groupe majoritaire à la mairie de Toulouse. Raison invoquée : les Européennes.

Photo : MaxPPP/Tanguy

Trois élus En Marche claquent la porte du groupe Toulouse Ensemble. Franck Biasotto, Sylvie Rouillon-Valdiguié et la députée Elisabeth Toutut-Picard quittent le groupe majoritaire. Un drôle de départ puisque, selon leur ex-collègue Jean-Claude Dardelet, les démissionnaires vont continuer à soutenir l’action de…Jean-Luc Moudenc.

Or, c’est une décision du maire de Toulouse qui pousse justement les dissidents à s’en aller. Les trois élus justifient, en effet, leur divorce par la ligne de Jean-Luc Moudenc s’agissant des Européennes.

Le maire de Toulouse a annoncé qu’il soutient la liste de son parti, menée par Le Républicain François-Xavier Bellamy. Ce choix ne convient pas aux trois démissionnaires.

Contactée par France 3 Occitanie, Elisabeth Toutut-Picard précise : « pas d’opposition sauf si on soumet à notre vote une mesure contraire à une décision du président Emmanuel Macron comme cela c’est produit pour les Européennes.

Mais cette position ne fait pas l’unanimité. 2 autres élus ont décidé de rester au sein du groupe Toulouse-Métropole.

Jean-Luc Moudenc a toujours affiché sa marque de fabrique : une coalition  allant du Modem en passant par Les Républicains et En Marche. La scission en deux groupes des « marcheurs » du Capitole ne modifie pas cette équation politique. C’est En Marche qui paye (cash) l’addition ou plutôt la division.

Contacté par France 3 Occitanie, le responsable d’En Marche en Haute-Garonne n’a pas souhaité réagir.

Laurent Dubois (@laurentdub)