04 Mar

Européennes : l’ex députée (LR) de la Haute-Garonne, Laurence Arribagé, candidate à la candidature

L’ancienne députée (LR) de la Haute-Garonne, Laurence Arribagé, est candidate à une investiture pour les prochaines Européennes. Sa candidature se heurte à des obstacles : peu de places éligibles et la concurrence de Rachida Dati et de Nadine Morano.

Laurence Arribagé, présidente de LR31. Photo : MaxPPP

L’annonce remonte à plus d’un mois. Lors d’une réunion interne, Laurence Arribagé a évoqué son intérêt pour les prochains Européennes. L’heure de vérité approche. Ce mercredi 6 mars, la commission d’investiture doit se réunir. Les 20 premiers noms doivent sortir du chapeau des instances nationales des Les Républicains.

Un responsable (national) du parti estime qu’il existe un dosage : 50% de sortants et 50% de nouveaux venus. En Occitanie, malgré ses ennuis judiciaires, Franck Proust appartient à la première catégorie et devrait décrocher un ticket. Laurence Arribagé est dans le « quota » des entrants. Une investiture est loin d’être acquise. La présidente des Républicains de la Haute-Garonne n’est pas dans la ligne Wauquiez. Mais ce n’est pas vraiment l’essentiel. La parcours du combattant qui attend Laurence Arribagé n’est pas vraiment politique. Il est lié au contexte et aux règles du jeu.

Un proche de Laurent Wauquiez est très prudent et précise qu’il est « impossible de dire » si la toulousaine va figurer parmi les « heureux élus ». Mais une chose est certaine. Les obstacles ne manquent pas. Le premier concerne le respect de la parité : 10 places seulement sont ouvertes sur les 20 premières de la liste. Nadine Morano et Rachida Dati sont bien parties pour figurer dans la « short list ».

Laurence Arribagé est en concurrence directe avec les deux têtes d’affiches nationales. Une concurrence d’autant plus rude que les sondages ne sont pas au beau fixe pour Les Républicains.

Le parti de Laurent Wauquiez arrive en troisième position, derrière LaRem et le Rassemblement National de Marine Le Pen. Les places éligibles sont « chères ». Pour espérer un siège, il faut être dans les 15 premiers. Autrement dit, le fait de décrocher une investiture est moins essentiel que le numéro sur la liste.

Cette (dure) loi politique est la même dans tous les partis et pour tous les candidats. Laurence Arribagé ne peut pas ignorer cette parfaite évidence.

Fin du suspens mercredi prochain.

Laurent Dubois (@laurentdub)