25 Fév

Reconversion express de la députée (En Marche) du Tarn : Marie-Christine Verdier-Jouclas devient (presque) journaliste

La députée En Marche du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas, se transforme en « journaliste » dans les travées du Salon de l’Agriculture.

Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée LaRem du Tarn. Photo : MaxPPP/Tanguy

La députée (En Marche) du Tarn entretient des rapports étroits avec les médias. Marie-Christine Verdier-Jouclas n’hésite pas à pointer l’absence d’un journaliste à l’une de ses conférence de presse. Une réprimande plus que publique. On peut la qualifier de solennelle puisqu’elle s’est déroulée en pleine séance de questions au gouvernement, face au ministre des Comptes Publics.

La députée de la majorité a décidé de ne plus dépendre du bon vouloir des rédactions. Marie-Christine Verdier-Jouclas applique le vieux principe : « on n’est jamais mieux servi que par soi même« . Au lieu d’attendre une (hypothétique) couverture média et une interview, elle s’est transformée en…intervieweuse.

 

Accompagnée d’une « caméra » (ou plutôt d’un smartphone), la députée a posé des questions au président de la maison du Tarn, le vigneron Cédric Carcenac. L’exercice dure 2 minutes 44. L’interview n’aborde pas des questions politiques comme la réforme de la PAC (Politique Agricole Commune). Et, comme une vraie journaliste, Marie-Christine Verdier-Jouclas a le sens de l’essentiel. Le jeu de « questions-réponses » se termine sur le tee-shirt de l’interviewé.

La reconversion express de la députée reste toutefois limitée. Elle se limite à un stand du salon de l’Agriculture. Elle est également relative. Marie-Christine Verdier-Jouclas n’a pas complètement quitté son costume de parlementaire en endossant le rôle intervieweuse. Elle a choisi comme « client » (pour employer une expression journalistique), un vigneron de sa circonscription.

Une circonscription sur laquelle les vignerons sont incontournables.

Ça s’appelle le sens du casting.

Laurent Dubois (@laurentdub)