Un référendum, après le Grand débat, pour tirer les conclusions de la consultation. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, estime que c’est une bonne idée.
Le Grand débat est lancé. Il doit continuer jusqu’au 15 mars et une synthèse est prévue en avril prochain. La question des suites éventuelles se pose. Pour le maire de Toulouse, un référendum permettrait de tirer les conclusions de la consultation. « L’idée d’un référendum en mai-juin prochain, pour mettre fin à la crise par le haut, c’est-à-dire par l’adoption d’orientations nouvelles issues du Grand débat national est intéressante du point de vue politique » estime Jean-Luc Moudenc.
Le maire de Toulouse estime qu’un référendum pourrait porter sur un élargissement du champ référendaire. « Il faut élargir et faciliter les conditions actuelles du référendum » déclare Jean-Luc Moudenc. Mais l’élu toulousain fixe une limite : « je suis totalement opposé à l’idée d’un référendum révocatoire des élus en cours de mandat ».
Jean-Luc Moudenc « comprends et approuve…l’aspiration à davantage de démocratie directe » incarné par le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) défendu par les gilets jaunes. Mais le maire de Toulouse ne reprend pas à son compte le volet « révocatoire ».
Jean-Luc Moudenc peut se rassurer. Le RIC « hérisse » le Premier ministre, Edouard Philippe. En cas de référendum, au printemps ou à la rentrée 2019, le RIC (révocatoire ou pas) a fort peu de chance de figurer au menu.
Laurent Dubois (@laurentdub)