Nous avions relaté dans ce blog leurs doutes et leurs critiques à l’égard des options prises localement et nationalement par la direction de leur mouvement. Des marcheurs en colère du Gers sont aujourd’hui menacés de sanctions et devront répondre devant la commission des conflits au siège parisien de LREM à Paris, le 9 janvier prochain.
Formulés dans la convocation, les griefs sont clairs : « avoir dans le cadre des élections législatives 2017, publiquement invité les électeurs par le biais d’un communiqué de presse à ne pas voter pour Monsieur Christopher Soccio, unique candidat investi par la commission nationale d’investiture de LaREM dans la 2nde circonscription du Gers. »
Accusés d’instiller la discorde »
Il est également reproché aux convoqués « d’instiller la discorde au sein du mouvement, en dénonçant son organisation et remettant en cause de façon répétitive et appuyée son fonctionnement ». Alors que risquent-ils ? « L’exclusion, la mise en garde, le rappel à l’ordre, le blâme, ou toute autre mesure proportionnée aux faits reprochés ».
Le courrier qui leur est adressé stipule en conclusion : « En cas d’absence ou d’empêchement, vous vous exposez à ce que la Commission statue au vu des seuls éléments dont elle dispose et qu’une sanction soit prononcée à votre encontre». Certains des Marcheurs convoqués ont déjà annoncé qu’ils ne se rendront pas à Paris le 9 janvier prochain. Pour eux, la fracture avec le mouvement semble déjà être consommée.
Patrick Noviello (@patnoviello)