18 Avr

Investiture retirée au profit d’EELV : la candidate PS Sandrine Floureusses va « continuer »

Le Bureau National du Parti Socialiste a confirmé l’accord avec les écologistes, qui porte sur 42 circonscriptions pour les élections législatives. Dans la 5ème circonscription de la Haute-Garonne, la candidate PS investie est donc détrônée au profit d’une candidate EELV. Mais elle continue sa campagne, coûte que coûte.

Sandrine Floureusses en campagne sur le marché de Saint-Alban

Sandrine Floureusses en campagne sur le marché de Saint-Alban

Sandrine Floureusses est en colère. La candidate PS sur la 5ème circonscription de la Haute-Garonne (et vice-présidente du Conseil départemental) s’est vue retirer son investiture aux élections législatives par le bureau national du Parti Socialiste, en raison d’un accord portant sur 42 circonscriptions avec EELV, suite au retrait de la candidature à la présidentielle de Yannick Jadot au profit de Benoît Hamon.

Comme nous le révélions sur ce blog en février dernier, la 5ème circonscription est la seule concernée par cet accord dans l’ex-région Midi-Pyrénées. Cette décision a été officiellement notifiée à la fédération PS de Haute-Garonne, selon son premier secrétaire fédéral Sébastien Vincini.

« Je n’ai pas été informée officiellement, remarque Sandrine Floureusses. J’ai la confiance et l’investiture des militants. Quand je vois la mobilisation autour de ma candidature, la dynamique n’est pas du côté des appareils politiques parisiens mais des militants et des sympathisants sur le terrain. Je continue donc ma campagne comme avant, jusqu’au 18 juin ».

Une candidature « dissidente » donc ? La candidate, qui se maintient, ne prononce pas le mot. « On verra bien ce que le parti décidera ».

Après l’ébauche de cet accord national en février, le PS de la Haute-Garonne avait prudemment dénoncer le manque de concertation entre Solférino et les instances locales.

Officiellement désormais, les socialistes de la 5ème circonscriptions doivent soutenir la candidature de l’écologiste Clémentine Renaud, dont nous vous donnions le nom ici-même dès fin février. 

Mais l’accord PS/EELV comporte une « clause de revoyure » (SIC) après l’élection présidentielle indique Sébastien Vincini, le patron du PS de Haute-Garonne. Donc, rien n’est encore gravé dans le marbre. Pendant ce temps, l’ex-candidate socialiste continue sa campagne. Sous la menace d’une éventuelle exclusion du PS. Mais tout le monde préfère rester prudent. Il est urgent d’attendre les résultats de la présidentielle.

FV (@fabvalery)