Les partis sont désormais prévenus. Toute affiche à leur effigie collée illicitement et retirée par les services de la Métropole leur sera facturée 12 euros pièce. Détail de la mesure et réactions.
« Les campagnes électorales sont des temps forts de notre démocratie. Elles doivent donc être exemplaires à tous les niveaux. Le respect du cadre de vie des habitants et du travail des agents de propreté doit être une préoccupation importante pour les partis qui font vivre notre démocratie. » Ainsi Romuald Pagnucco, Vice-président de Toulouse Métropole en charge de la Propreté, explique sa démarche.
Le courrier a été envoyé à tous les partis en lice pour la Présidentielle ou leurs partenaires : Les Républicains, Modem, Union des Démocrates Indépendants, « Résistons », Union Populaire Républicaine, Front National, Parti Socialiste, Parti Communiste, Les Verts, En Marche, Front de Gauche, Radicaux de Gauche, Lutte Ouvrière, Solidarité et Progrès, Nouveau Parti Anticapitaliste, Debout La France sans oublier Les Républicains (voir le courrier ci-joint).
Il rappelle entre autre l’article de loi régissant cette interdiction d’affichage sauvage mais s’avère aussi très ferme : « ce courrier n’est pas un rappel à la loi, il fait surtout office de mise en demeure. En conséquence, si un affichage illicite est constaté, Toulouse Métropole procédera à un enlèvement systématique, à vos frais. »
Mais alors ce courrier est-il la mesure écolo de la campagne ? «On est plutôt d’accord sur le principe, c’est la méthode qui nous heurte. D’autant que la vraie question est : y-a-t-il suffisamment d’espace d’affichage légal ou libre sur la voie publique ?» commente Antoine Maurice. Pour l’élu écologiste « prévenir c’est bien, mais permettre à tous, associations comprises, d’avoir un espace d’affichage libre c’est mieux ».
Patrick Noviello (@patnoviello)