Le 2 mars, Brigitte Barèges cosigne un appel demandant à François Fillon de se retirer en cas de mise en examen. Six jours plus tard, le 8 mars, la maire de Montauban déclare : Tous derrière Fillon.
Après le reflux, le flux. Mercredi 1er mars, l’annonce par François Fillon de sa prochaine mise en examen a suscité une vague de défection. Le directeur de campagne et le porte-parole du candidat de la droite ont démissionné. Dans la foulée, plus de 200 élus on retiré leur soutien à François Fillon. Les centristes de l’UDI ont également claqué la porte.
Mais, depuis la manifestation du Trocadéro et la disparition d’un plan B avec Alain Juppé, les anciens « séparatistes » reviennent dans le giron de François Fillon. Thierry Solère a été le plus rapide à effectuer la manœuvre. 72 heures après avoir lâché François Fillon, l’ex porte-parole a renouvellé son soutien au candidat de la droite.
En Occitanie, deux élues LR se sont éloignées de François Fillon : la députée de la Haute-Garonne, Laurence Arribagé et la maire de Montauban, Brigitte Barèges.
La parlementaire n’a pas revue sa position. Mais Brigitte Barèges se range derrière François Fillon.
L’heure est maintenant au rassemblement derrière notre candidat François Fillon. J’appelle l’ensemble des élus et des militants de la droite et du centre à faire fi des divisions passées et à se rassembler derrière un homme qui a su montrer son courage et sa résistance devant l’acharnement inouï dont il a été la cible.
Brigitte Barèges a signé un texte dans lequel les déboires judiciaires de François Fillon (et sa possible mise en examen) exigeaient un retrait de sa candidature. Mais, pour la maire de Montauban, ce n’est plus d’actualité. Même si le 15 mars prochain le candidat de la droite est convoqué devant les juges et risque d’être mis en examen. Brigitte Barèges invoque la situation de la France :
Le projet porté par François Fillon est le seul capable de mener vers le redressement national, loin du miroir aux alouettes que représentent les programmes de Marine Le Pen et Emmanuel Macron. L’hésitation ne nous est plus permise. Pour l’avenir de la France et son redressement votons Fillon.
Nous sommes à 50 jours du 1er tour de la présidentielle. Ce n’est pas la dernière ligne droite mais presque. Malgré l’étroitesse du calendrier et la proximité du scrutin, la candidature de François Fillon peut connaître de nouveaux rebondissements judiciaires. Les nouveaux ralliements des anciens « dissidents » vont-ils résister ?
A suivre.
Laurent Dubois (@laurentdub)