Les échéances électorales à venir vous intéressent-elles ? C’est l’objet d’une enquête CEVIPOF/IPSOS Sopra Stéria réalisée pour France Télévisions auprès de 1500 personnes dans notre région. Précisons que toutes les personnes interrogées sont inscrites sur les listes électorales. La dernière vague réalisée du 10 au 15 janvier révèle qu’ici plus qu’ailleurs, vous êtes friands d’actualité politique. Détail de cette enquête.
En Occitanie, presque un sondé sur deux (46,6%) dit avoir « recherché des informations sur l’actualité politique ». Seule l’Ile de France fait mieux avec 49,5%. Plus d’un sondé sur quatre (26%) dit « avoir déjà suivi une campagne électorale sur Twitter ». Certes ce chiffre est beaucoup plus bas quand il s’agit de « visiter le site d’un candidat ou d’un parti » : 16,8%.
Intéressés mais pas militants »
Cette série de réponses permet de voir que l’intérêt pour la politique et les élections n’est sans doute pas aussi faible que cela. En revanche quand il s’agit de s’investir ou de choisir… Là, le constat est sans appel : moins d’un sondé sur dix s’est déjà « inscrit comme soutien, ami ou follower d’un parti ou d’un candidat sur leur site internet ou sur les réseaux sociaux ».
Moins d’un sondé sur cinq a retweeté ou commenté des événements liés à une campagne électorale. A peine plus d’un sur dix a partagé le même type d’information. On consulte donc, on s’intéresse mais avant tout pour soi-même. Un constat réalisé sur des habitudes de pratique numérique, sans doute pas si éloignées que ça de l’attitude en société.
Enfin, une personne interrogée sur trois reconnaît « recevoir des informations politiques sur les réseaux sociaux », preuve que les campagnes s’inscrivent plus que jamais sur le web.
Patrick Noviello