13 Oct

PS-PRG : un candidat « suspendu » entre l’Aude et les Pyrénées-Orientales

Dans environ une semaine, les listes départementales issues de l’accord PS-PRG doivent être présentées à la presse. Dans l’Aude les derniers ajustements font grincer des dents. Dans le département, deux places sont réservées aux radicaux de gauche. La deuxième position est destinée au maire de Gruissan, Didier Cordorniou. Une neuvième place doit revenir à Monique Joseph. Mais un troisième homme risque d’être parachuté.

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Guy Esclopé est le président départemental du PRG des Pyrénées-Orientales. En bonne logique, il devrait être candidat sur ses terres. Seul problème, les socialistes catalans ne veulent pas l’accueillir sur leur liste. Lors des précédentes départementales, Guy Esclopé était candidat au 1er tour et aurait refusé d’appeler à voter pour son concurrent socialiste au 2nd. Ce contentieux lui vaut de prendre un (en)vol pour le département voisin de l’Aude.

Les socialistes audois sont aussi peu accueillants que leurs camarades catalans. Le député Jean-Claude Perez dévoile et condamne le parachutage. Le PS 11 a résisté aux exigences du PRG s’agissant d’une tête de liste convoitée par Didier Codorniou. Il monte de nouveau au créneau. Pas question de laisser une 3eme place au PRG.

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Un courrier (signé par les 3 députés audois, les 2 sénateurs du département, le 1er fédéral, le président du groupe PS au conseil départemental) a été adressé à Jean-Christophe Cambadélis et au patron des élections au PS, Christophe Borgel. D’après Jean-Claude Perez des assurances (verbales) ont été données pour trouver un terrain d’atterrissage à Guy Escalopé en dehors de l’Aude. Mais le député  ne croit pas à ses garanties (informelles) et porte l’affaire sur la place publique. Une affaire qui dure depuis la semaine dernière. Comme ses camarades, Jean-Claude Perez attend une officialisation.

Contactés par SMS, Christophe Borgel et Carole Delga n’ont pas souhaité (pour le moment ?) réagir.

En attendant, deux points sont certains.

Face à cette hostilité des socialistes audois, Guy Esclopé a toutes les « chances » de subir le sort de Didier Codorniou : un camouflet. La « fédé » du PS11 est extrêmement bien structurée et solide. Les instances nationales du parti socialiste ne pourront pas ébranler la citadelle. Il parait impensable et pratiquement impossible d’imposer la candidature de Guy Esclopé.

Seconde certitude, il va bien falloir trouver une solution.

Si ce n’est pas dans l’Aude, ce sera ailleurs.

Laurent Dubois