Mercredi soir, Carole Delga, Christophe Borgel et Guillaume Lacroix se son réunis à Paris. Objet de la rencontre : l’accord signé entre le parti de Jean-Michel Baylet et le PS. La rencontre entre les deux socialistes et le secrétaire général du PRG marque une étape. Les arbitrages doivent être validés par le Comité Directeur du PRG. Ce n’est pas forcément la fin des péripéties. Mais c’est le début d’un épilogue ardemment attendu dans les rangs socialistes et radicaux.
Le fameux accord est secoué depuis des semaines par des coups de force et des contretemps. Le mois de septembre est terminé. Octobre est entamé. Le 1er tour est dans 64 jours. L’arrivée des radicaux sur les listes socialistes suppose de faire de la place. Ce jeu de chaise musicale (version coupeur de tête) est toujours délicat et demande du temps pour cicatriser. En face, chez les concurrents, les troupes se mettent en ordre de bataille. La liste haute-garonnaise de Philippe Saurel est bouclée. Avec d’ailleurs des surprises de poids. Même chose dans le Tarn-et-Garonne. Du coté du « Projet En Commun » (validé ce matin par le PCF), la constitution des listes va être réglée la semaine prochaine.
Pour le PS, il était temps.Mais ce n’est pas simple. Le PRG se sert du calendrier comme moyen de pression. C’est une vieille tactique de Jean-Michel Baylet. Une tactique largement appliquée et longuement expérimentée dans son fief du Tarn-et-Garonne. D’ailleurs, pour certaines « victimes » de la méthode Baylet, le « supplice du sablier » n’est pas forcément terminé. La réunion de mercredi soir marquerait un retour aux négociations. Mais pas forcément la fin des chicanes.
A suivre
Laurent Dubois