« La parité, c’est chez nous ». C’est le cri du cœur de Gérard Onesta. Le leader « EELV-ProjetCommun » a vu passer la présélection des listes (départementales) de Dominique Reynié. La réaction a été immédiate. Pour Gérard Onesta, c’est clair et net. Dominique Reynié a perdu son pari et trahit sa promesse. L’union des rouges et des Verts (Ecolos, PC, PG, Occitanistes) revendique la victoire.
Le candidat Républicain a répété sur tous les tons et en boucle que ses têtes de listes départementales seront équitablement reparties entre hommes et femmes. L’égalité est impossible. La Région compte un nombre impair de départements. Mais, à défaut d’égalité, l’objectif est d’assurer une certaine équité : 6 ou 5 têtes de listes doivent être attribuées à des femmes. Quant à la parité stricto sensu, elle exige 6 têtes de listes féminines.
Les jeux ne sont pas compléments faits. Les Républicains en sont « seulement » à la phase des présélections. La Commission Nationale d’Investiture tranchera mercredi prochain. Des femmes peuvent encore entrer en piste. Dans le Gers, la situation est bloquée et l’investiture d’une Christiane Pieters (soutenue par Michèle Alliot-Marie) peut rééquilibrer la balance.
En attendant de décrocher les « palmes » de la Parité, Gérard Onesta met la pression et affiche son palmarès :
Lozère
Hérault
Pyrénées-Orientales
Hautes-Pyrénées
Gers
Lot
Dans ces 6 départements, des femmes porteront la liste « ProjetCommun ». La pression monte. Dominique Reynié connaît la hauteur de la barre qu’il doit franchir. Elle est haute. Mais c’est également le cas pour le PS ou le FN.
Laurent Dubois