05 Mar

L’air de la campagne (Episode 10)

Meetings en série

La campagne s’accélère et avec elles les meetings de soutiens…

Si l’UMP et surtout le PS évitent de faire appel aux figures nationales, ce n’est pas le cas d’autres partis. Exemple avec un revenant qui vient supporter Serge Laroze le candidat FN à Toulouse. Jean-Marie Le Pen sera donc le 15 mars salle Jean Mermoz.

A Toulouse toujours mais à gauche cette fois-ci, ce sera au tour de Nathalie Artaud de venir soutenir Sandra Torremocha pour lutte ouvrière.

Ce sera le 19, salle du Sénéchal.

Et puis lundi soir c’est Olivier Besancenot qui est venu encourager encore à Toulouse Ahmed Chouki.

 

Règle imposée

La campagne c’est des meetings mais aussi de l’expression dans les médias.

Et là pour nous, télé, comme pour nos confrères de la radio, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel veille. Si pour la Présidentielle le CSA préconisait l’égalité de temps de parole entre tous les candidats, cette fois-ci c’est l’équité qui est imposée pendant la campagne.

Autrement dit certains auront plus de temps d’antenne ou de débat que d’autre.

Sur quels critères ? D’abord les résultats aux précédents scrutins. Deuxième critère : les sondages. Et dernier éléments : la capacité de chacun à animer la campagne.

Alors forcément les formations politiques dites « traditionnelles » ou majoritaires en nombre d’élus, comme le PS et l’UMP, ont droit à plus d’exposition.

C’est en quelque sorte la prime aux sortants ou aux grosses formations que nous dicte le CSA.

 

Retard à l’allumage

Pas de temps de parole à respecter en revanche sur internet où les sites des candidats sont enfin en ligne. Les études le montrent, les électeurs se penchent très tardivement voire au dernier moment sur les programmes. Quand ils s’y penchent…

Mais là, beaucoup de candidats viennent à peine de mettre en ligne leurs projets et encore quand il ne s’agit pas d’une simple page Facebook.

Trois semaines avant le scrutin. C’est de plus en plus tard.

Certains disent que c’est parce qu’ils ont travaillé jusqu’au dernier moment…

Les plus prudents expliquent que plus tôt on dévoile ses projets, plus tôt on se fait attaquer.

Tout ça pour dire qu’à l’heure du numérique, le monde politique, lui, n’est pas toujours forcément très réactif.

 

A la recherche de la quadrangulaire

Quatre candidats au second tour, est-ce possible ? Improbable mais possible à condition de que chaque liste recueille au moins 10% des voix en fonction du nombre d’exprimés.

On va prendre un exemple : Pamiers. Un sortant, le fringuant André Trigano Divers Droite de 88 ans. Les 10% il va les faire. Un opposant adoubé par les socialistes : le député Alain Faure. Il peut aussi les faire. Un actuel chef de file de l’opposition à la mairie mais non investi par le PS : Michel Teychené. Lui aussi peut prétendre aux 10% minimum.

Et enfin une liste FN qui vise le second tour. Le compte est bon.

Autant vous dire que le scrutin va être suivi de près dans la ville aux trois clochers.

 

Candidats au tableau noir

 

On le répète suffisamment dans nos reportages sur l’école, la mairie y a un rôle prépondérant : les bâtiments évidemment, du personnel, les Atsem, la cantine ou encore l’organisation du temps périscolaires. Autant de thème sur lesquels la FCPE souhaite entendre les propositions des futurs maires. Pour cela, la fédération a organisé des soirées d’interpellation où chaque candidat a environ 6 minutes pour décliner son programme en matière d’éducation, le tout suivi d’un débat. L’histoire ne dit pas si des notes sont décernées à la fin…

 Patrick Noviello