Dans quelques heures, le PRG albigeois va voter. Ce soir, les militants doivent se prononcer sur deux points. Un éventuel accord avec le candidat socialiste, Jacques Valax. Et, second temps, la désignation des 6 candidats qui pourraient rejoindre la liste PS. Bruno Crusel, animateur du Cercle, vice président de la Fédération du Tarn explique les enjeux et le déroulement de ce scrutin interne.
Combien de militants vont voter ?
Au total nous avons 51 adhérents. Mais ne pourront voter que les 21 militants à jour de leurs cotisations depuis au moins 3 mois et inscrits sur les listes électorales albigeoises.
Quel est l’objet de ce vote ?
Nous sommes un parti démocratique. Comme nous l’ont demandé nos instances nationales, nous devons nous prononcé pour savoir si le PRG albigeois doit conclure un accord avec le PS.
C’est un vrai vote ? Les résultats ne sont pas connus avant le scrutin ?
Non. Absolument pas. Il y a un vrai débat et une partie des militants albigeois soutien une alliance avec Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Le PRG n’est pas un parti de « république bananière ». Il y aura deux votes à bulletins secrets. En accord avec Vincent Garel (président du PRG 81) nous sommes les garants du bon déroulement de ce moment de démocratie interne.
A titre personnel, vous avez une préférence ? Vous allez voter Valax ?
Non. A titre personnel, en tant que militant et non au titre des mes responsabilités locales et nationales au sein du PRG, je soutiens la démarche de rassemblement et de renouvellement proposée par Stéphanie Guiraud Chaumeil.
Un pronostic ? D’après vous, votre parti va rejoindre Jacques Valax ?
Le PRG a comme allié naturel le PS. Jacques Valax est le favori. Mais je le répète, à titre personnel et uniquement personnel, je ne réduis pas la politique à un score. Pour moi, la politique ne se réduit pas à des accords. C’est une question de valeurs. Et, pour moi, Stéphanie Guiraud-Chaumeil est une vraie Radicale. Sa démarche humaniste correspond à ce qui m’a fait adhérer au PRG.
Demain, il y aura des vainqueurs et des vaincus, une majorité et une minorité, c’est l’explosion du PRG Albigeois ?
Non. C’est au contraire la preuve que le PRG à toute sa place dans le paysage albigeois et que les débats internes qui n’avaient pas lieux avant le renforce. Je continuerai à travailler pour renforcer le PRG à Albi. Personne ne devra rendre sa carte. Pas d’exclusion. Le PRG albigeois se forge une vraie culture démocratique. Et dans une démocratie, majorité et minorité peuvent non seulement cohabiter mais aussi travailler ensemble. Mon seul souci c’est l’unité du Cercle Albigeois et le développement du PRG. Vous savez une élection ce n’est pas une guerre civile. C’est normal, naturel et même sain.
Propos recueillis par Laurent Dubois