Un tweet attendu. Mardi 25 juin, à 21 h 37, le compte Twitter de l’UDI 31 a annoncé l’investiture, pour les municipales toulousaines, de Christine de Veyrac.
Ce mercredi matin, un communiqué met un terme à des semaines de spéculations et de manœuvres de couloirs. Beaucoup en doutaient. Certains (notamment le sénateur Châtillon) ont essayé de l’empêcher. Désormais, c’est fait. Christine de Veyrac porte le dossard UDI.
Et maintenant ?
L’investiture n’était pas évidente. Le plus dur est devant. Au sein même de l’UDI 31, ses soutiens reconnaissent le manque de notoriété de leur candidate. Christine de Veyrac est plutôt bien servi dans les médias. Elle bénéficie d’une exposition médiatique appréciable. Membre de la Fondation de la Dépêche du Midi, elle profite notamment de l’attention bienveillante du quotidien régional. Mais, en revanche, dans la rue, les toulousains découvrent son visage. Dans les prochains jours, elle va devoir cultiver, enraciner son image. Ça tombe bien. D’après son entourage, Christine de Veyrac adore les marchés et le contact avec les électeurs. Autre chantier.
Après l’affiche et l’affichage, le son et le programme. Pour installer sa candidature, Christine de Veyrac va devoir parler aux toulousains. Elle s’exprime déjà sur les risques de crue de la Garonne ou le concours d’entrée à l’école d’infirmière de Purpan. Désormais, place aux idées et aux projets. Les toulousains ressemblent aux albigeois et aux montalbanais. Ils ne votent pas pour un commentateur. Ils espèrent, pour leur ville, un gestionnaire et, si possible, un visionnaire. Christine de Veyrac est particulièrement attendu sur ce terrain. Elle a perdu certains soutiens qui lui reprochaient un manque de travail, une absence de projet. Elle va devoir démonter ces accusations et démontrer sa capacité à être une « vraie » candidate.
L’investiture de Christine de Veyrac ne couronne pas une candidate. Elle marque le début du commencement d’une candidature.
Laurent Dubois