Nous avons exhumé une archive de 2001, lorsque candidat aux élections municipales à Toulouse, le candidat d’En Marche ! sur la première circonscription de la Haute-Garonne, aujourd’hui suspendu, appelait à l’exemplarité ses adversaires. Depuis il a été condamné à un an d’inéligibilité.
Quand on fait de la politique, les archives télé peuvent être cruelles. Pierre Cabaré, dont l’investiture sur la 1ère circonscription de la Haut-Garonne a été suspendue par La République en Marche, le candidat ayant omis de signaler qu’il avait été condamné en 2003 à un an d’inégibilité par le Conseil constitutionnel pour manquement au code électoral, était en 2001 sur le plateau de France 3 à Toulouse.
Ce jour-là, candidat à l’élection municipale de Toulouse (finalement, il jettera l’éponge avant le scrutin), il répond aux questions sur son projet et insiste sur « l’exemplarité » nécessaire aux élus, fustigeant, sans les nommer, les deux principaux candidats, l’UDF Philippe Douste-Blazy et le PS François Simon.
Ces gens-là devraient savoir que les citoyens réclament de l’exemplarité (…) On ne peut pas demander à un homme d’être vrai, lorsque le mensonge l’habite ».
Candidat aux élections législatives l’année suivante, Pierre Cabaré avait omis d’ouvrir un compte de campagne et de choisir un mandataire financier. Il avait été condamné à un an d’inégibilité par le Conseil constitutionnel.
Problème, il a menti (par omission) auprès d’En Marche ! en déposant sa candidature aux législatives 2017, oubliant de signaler ce fâcheux épisode.
Finalement, en 2001 Pierre Cabaré était en avance sur son temps. En 2017, ses déclarations prennent un tout autre tour. On vous le disait : les archives télé peuvent être cruelles.
FV (@fabvalery)