Le représentant de Debout La France au Capitole, Olivier Arsac, réagit à l’accord de gouvernement conclu entre son parti et le FN.
Les travaux d’approche ont débuté peu de temps après les résultats du 1er tour. Mardi 26 avril, le numéro 2 du Front National, Louis Aliot était prudent mais optimiste sur la signature d’un accord entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.
Le vendredi 28 avril, le président de Debout La France a officialisé ce rapprochement. Ce matin, samedi 29 avril, une conférence de presse a scellé, sous l’oeil des caméras, l’accord conclu entre l’ancien candidat du 1er tour de la présidentielle(4,7% des voix) et la finaliste du 2nd tour.
Ce ralliement est historique. C’est la première fois qu’un parti de la droite parlementaire signe un accord avec le Front National. Cet événement marque la fin d’un front républicain déjà fragilisé par l’attitude du leader de la France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon refuse de donner une consigne de vote.
Le ticket formé par le FN et Debout La France secoue le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Son représentant à la mairie de Toulouse, Olivier Arsac ne démissionne pas. Mais il prend des distances :
Je me désolidarise de Nicolas Dupont-Aignan, prend congés de mon parti et renonce à ma candidature législative DLF sur la 1° circonscription, j’appelle les électeurs de la droite toulousaine à ne voter ni Le Pen ni Macron
La ligne de l’élu municipal toulousain, membre de la majorité de Jean-Luc Moudenc, ne fait pas l’unanimité. Le représentant de Debout La France dans le Gers, Bruno Dienot, soutient Nicolas Dupont-Aignan et se rejouit de la signature d’un accord avec Marine Le Pen.
Laurent Dubois (@laurentdub)