Depuis ce matin, Dominique Reynié est investi par l’UMP. Suite à un vote des instances nationales, il est officiellement la tête de liste de la droite pour les élections régionales en « Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon ». Dans la foulée, deux de ses concurrents malheureux (candidats face à lui lors du vote organisé à Sète) obtiennent une tête de liste départementale.
Les régionales sont une fusée à deux étages. Le mode de scrutin prévoit une tête de liste régionale mais le vote est organisé sur la base de listes départementales. Dans le Tarn, Bernard Carayon (maire de Lavaur et ancien député) sera la locomotive de l’UMP. Du côté de l’Hérault, c’est le maire de La Grande Motte, Stéphan Rossignol qui sera le fer de lance de la droite régionale.
Officiellement, la désignation des têtes de listes départementales débute le mardi 12 mai. Néanmoins, Bernard Carayon et Stéphan Rossignol ont rencontré Nicolas Sarkozy. Le président de l’UMP a entériné leur désignation. Comme le précise une source nationale, « ils sont tacitement investi ».
Dans le Tarn, Jacques Thouroude (conseiller régional sortant et président du groupe d’opposition à la Région) pouvait légitimement prétendre à la tête de liste départementale. Du côté de Philippe Bonnecarrère (sénateur UDI et prétendant à la tête de liste sur la Grande Région), il existait un éventuel lot de consolation. Suite à son échec face à Dominique Reynié, l’ancien maire d’Albi pouvait espérer rebondir en plaçant un de ses proches . Le nom de Stéphanie Guiraud-Chaumeil (actuelle maire d’Albi) circulait.
La décision de Nicolas Sarkozy balaye ces options.
Laurent Dubois