24 Oct

Municipales : la valse des étiquettes ?

Photo Alexandre Marchi (Max PPP)

Verra-t-on les logos des partis politiques sur les panneaux d’affichage en mars prochain ? Rien de moins sûr à l’heure où listes citoyennes, de société civile ou sans-étiquette semblent faire l’unanimité.

« Quand je me suis présenté pour la première fois, il y a 32 ans, j’ai mis l’étiquette, et je ne le referai plus ». Jean-Louis Puissegur le dit en souriant mais il s’en souvient encore. Celui qui se dit toujours socialiste, « ça fera plaisir aux copains », reconnait qu’afficher son étiquette « ce n’est pas porteur de voix quand on se présente sur des communes petites et moyennes ».

Campagne des villes et campagne des champs »

Comme beaucoup d’élus, le vice-président de l’AMF estime qu’il y a bien deux géographies politiques différentes en fonction des terres d’élection : celles des métropoles et les autres. Dans le premier cas, la stratégie est forcément plus politique, dans les villages, le candidat à la mairie se doit de faire consensus et de réunir le maximum de bonnes volontés pour son équipe et de voix pour la cohésion.

En ce sens, le Sénat qui a adopté le 15 octobre dernier  l’amendement de la loi « engagement et proximité » mettant fin au « nuançage politique » pour les communes de moins de 3500 habitants a vu juste. En effet jusqu’à présent, les  élus pourtant déclarés sans étiquette se voient systématiquement attribués une « couleur » politique : Divers Gauche ou Divers Droite.

Sans étiquette, indépendant ou non-inscrit »

Mais certains voudraient aller encore plus loin. Quand Denis Wattebled, sénateur du Nord, interpelle Christophe Castaner lors des questions au gouvernement, il évoque notamment un seuil pouvant aller jusqu’à 9000 habitants. Les nuances « sans étiquette », « indépendant » ou « non-inscrit » pourraient ainsi être rajoutées dans les grilles de classement des préfectures.

Du côté d’En Marche, le débat est clos. « Nous avons tranché. Au-dessus de 9000 habitants c’est la commission nationale d’investiture qui arbitre le soutien ou l’investiture, en dessous nos marcheurs s’organisent » explique le référent d’En Marche en Haute-Garonne. « Nous on travaille sur un socle de valeurs et propositions » assure-t-il. Mais alors en est-ce fini des partis politiques ? « Oui, si c’est pour tout bâtir autour d’une idéologie ou d’un dogme, c’est mort » assène Pierre Casteras.

De nouvelles formes de militantisme

« Il y a aujourd’hui de nouvelles formes de militantisme, notamment chez les jeunes et autour d’une fibre écolo et environnementale ». Et le marcheur de reconnaître que de toute façon  son mouvement n’est pas en mesure d’emporter une majorité municipale sous ses seules propres couleurs. Ce qui est le cas de bon nombre de partis actuellement.

Patrick Noviello (@patnoviello)

« Elections Municipales : avec ou sans étiquettes ? », ce sera le thème de Dimanche en Politique cette semaine.

24 Sep

Grand débat retraites à Rodez : « Diversion » pour les uns, « explication nécessaire» pour les autres

Emmanuel Macron lors d’un grand débat autour des maires le 18 janvier 2019 à Souillac dans le Lot (Photo PQR La Montagne/MaxPPP)

Le premier grand débat national sur les retraites se tiendra donc jeudi 26 septembre à Rodez en présence d’Emmanuel Macron. Retour sur ce qui a prévalu à ce choix et réactions politiques sur place.

Pourquoi Rodez ?

Emmanuel Macron avait terminé sa campagne présidentielle dans la préfecture de l’Aveyron.  « La visite était prévue de longue date » confirme le maire de la ville proche du chef de l’Etat. Christian Teyssedre candidat à sa réélection et soutenu par En Marche, sera d’ailleurs décoré de la Légion d’Honneur par le Président.

Rodez incarne une certaine idée de la France et de la ruralité même si son agglomération regroupe 60 000 habitants et qu’elle est aussi vue d’ici par certains comme la « métropole de l’est midi pyrénéen ». Mais pour Guilhem Serieys, conseiller régional LFI, l’Aveyron est aussi une terre de contestation sociale où  « des milliers d’emplois sont menacés à court terme ». « Il n’est pas concevable en venant ici qu’Emmanuel Macron ne s’exprime pas sur la situation d’entreprises comme la SAM ou Bosch ».

« Il est passé sur le site de la Bosch d’Onet-Le-Château, il y a trois ans, alors que son mouvement n’était pas encore construit. Il y avait déclaré que le diesel était une filière d’avenir » rappelle non sans ironie Bertrand Cavalerie, le premier secrétaire fédéral du PS en Aveyron.

Un Grand Débat pour quoi faire ?

Corinne Vignon est présidente du groupe de travail transpartisan sur les retraites. La députée de la Haute-Garonne a déjà réalisé plus d’une vingtaine d’ateliers dans le pays sur le dossier. Pour elle, ce grand débat a un objectif majeur : « il va faire apparaître les points d’achoppement et de doutes ». Pour Guilhem Serieys, conseiller régional LFI de l’Aveyron, « comme lors du mouvement des gilets jaunes, ce grand débat va servir à faire diversion ». « Au lieu de créer les conditions d’un vrai débat pour répondre aux urgences sociales, Emmanuel Macron va focaliser l’attention pendant des mois sur le dossier des retraites ».

Pour la parlementaire En Marche, il va falloir être pédagogique et dire les choses. « Les régimes spéciaux par exemple… La majorité des français disent qu’il va falloir faire quelque chose là-dessus. Ensuite, il y a des mises aux point à faire : avec 1300 euros mensuels en moyenne, la France est le pays de l’OCDE où le montant des retraites est le plus élevé ». « L’entrée d’Emmanuel Macron sur le dossier est biaisée » rétorque Guilhem Serieys. « Il veut nous faire croire que pour financer le régime des retraites on est obligé de travailler plus. C’est une tromperie parce que le travail produit aujourd’hui beaucoup plus de richesses que par le passé » assure l’Insoumis.

Concernant le Grand débat, Bertrand Cavalerie ne souhaite pas crier au loup. « On a suffisamment reproché à Emmanuel Macron de ne pas être à l’écoute. Mais j’espère que cette fois-ci le public invité sera représentatif et pas uniquement composé d’élus comme ce fut le cas dans le Lot à Souillac ». Le premier fédéral du PS aveyronnais redoute toutefois que l’événement se résume à « une sortie médiatique ».

Patrick Noviello (@patnoviello)

A noter que « Dimanche en Politique » sera consacrée cette semaine à la réforme des retraites et reviendra sur ce grand débat mené à Rodez. Rendez-vous donc dimanche à 11h25 sur France3 Midi-Pyrénées

04 Avr

Edito : Européennes, l’impossible débat ?

Combien seront-ils ce soir en plateau sur France 2 ? Qui aura gagné ou pas devant la justice le droit d’être là ? Impensable de se poser ce type de question et pourtant… Sous couvert de pertinence éditoriale ou de démocratie, l’exercice du débat devient de plus en plus difficile face à un échiquier politique éclaté.

Les journalistes Thomas Sotto et Alexandra Bensaïd, le 3 avril 2019, pendant les répétitions du débat qui se tiendra le 4 avril 2019 sur France 2. (FRANCE TELEVISIONS)

Pour ceux à qui cela aurait échappé, les Européennes constituent désormais un scrutin de liste nationale. Ne vous étonnez donc pas de ne pas voir de débat ou de soirée électorale organisée sur notre chaîne régionale. Aux confrontations d’idées et de programmes directes, nous avons donc choisi de vous proposer, depuis un mois, des émissions « thématiques » sur la PAC, le Brexit et la politique migratoire au regard de notre territoire.

Plus de dix candidats et 2 h d’antenne

Mais revenons au débat sur le débat. France2, avec 12, 13 ou 15 candidats, n’aura pas assez de 2h30 pour aller au fond des choses, sans parler de la forme et du rythme. Alors imaginez notre « Dimanche en Politique » régional sur 27 minutes (créneau qui nous est octroyé au milieu d’une grille de programme nationale). Prenons un exemple. Nous avons longtemps envisagé de proposer un débat « Européennes » entre les différentes forces politiques de gauche.

Ainsi nous aurions pu envisager d’inviter à minima des représentants des listes suivantes : PS/Place Publique, Génération(s), le PC (avec une députée européenne sortante), E.E.L.V, La France Insoumise. Soit 5 candidats en plateau qui auraient dû confronter leurs idées en moins de 30 minutes, et ce uniquement pour les forces de gauche. Sans évoquer les autres listes, plus modestes, en cours de constitution, qui auraient pu, elles aussi, nous attaquer devant des tribunaux pour participer. Bref une équation impossible que nous avons renoncé à résoudre.

A qui donner raison ?

Alors à qui donner raison ? A ceux qui se lancent dans la campagne sous une étiquette que le CSA n’oblige pas à prendre en compte, puisque vierge de tout scrutin précédent, et qui souhaitent participer au débat démocratique comme les autres ? Aux journalistes qui défendent le droit de choisir librement leurs invités ? A ceux qui disent que le modèle du débat télévisé est éculé et n’intéresse plus personne ?

Selon moi cet exercice est encore vivant et reste un bon moyen d’opposer un programme à un autre et d’argumenter sur des idées. Mais il reste clairement de plus en plus difficile à organiser, et ce bien évidemment à condition qu’il garde du sens et que tous les critères soient réunis pour le rendre intelligible. Une question qui ne va pas tarder à se poser à nouveau. Les Municipales arrivent dans un an.

Patrick Noviello (@patnoviello)

28 Mar

Conseil Régional : le Brexit en débat lors de l’assemblée plénière

Les élus d’Occitanie réunis ce jour à Montpellier avaient à l’ordre du jour un plan d’action face à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Difficile toutefois de savoir comment agir tant la situation est floue de l’autre côté de la Manche.

Assemblée plénière du 28 mars à Montpellier. Crédit Photo : Laurent Boutonnet Région Occitanie

« Je ne comprends pas pourquoi ce plan d’action » est soumis au vote sachant qu’il est impossible de dire ce qu’il va se passer et quelle forme ce Brexit peut prendre » indiquait déjà deux jours avant cette plénière un élu régional proche du dossier. Et pourtant la sortie des britanniques de l’UE a occupé les discussions cet après-midi au parc des expositions de Montpellier.

Dès son discours introductif, Carole Delga a tenu à préciser que le rapport présenté ce jour sur les conséquences du Brexit sur notre économie régionale « démontre que notre destin est intrinsèquement lié à l’Europe ». 8000 entreprises régionales dont un quart n’ont jamais exporté au-delà de l’Union Européenne représentant pour 1,6 milliards d’euros : voilà de quoi poser le problème.

Une bouteille de vin sur quatre exportée au Royaume-Uni provient d’Occitanie

Un repère plus que symbolique pour simplifier : presque une bouteille de vin sur quatre exportée au Royaume-Uni provient d’Occitanie. « A celles et ceux qui ont présenté le Brexit comme la Panacée ou comme une formalité, voilà une réalité brutale pour nos entreprises et leurs salariés : formalités douanières à revoir, chaîne logistique entravée, nouvelles règles de certification et danger pour nos produits sous indication géographique » a énoncé sentencieusement la président socialiste de région.

Du côté des douanes, on n’est pas plus serein sachant que parmi ces 8000 entreprises commerçant avec la Grande-Bretagne, moins de 250 ont demandé des conseils pour l’instant. Dans les autres secteurs que ceux de l’industrie ou de l’agro-alimentaire, n’oublions pas le tourisme. Les britanniques représentent la 4ème clientèle étrangère de l’Occitanie en nuitées marchandes, hôtels et campings.

Un constat clair, des solutions plus floues

Au-delà du secteur économique, la Région rappelle dans un communiqué que le Brexit « aura également des conséquences pour les étudiants d’Occitanie, les résidents britanniques, les aéroports desservis par des compagnies britanniques, les touristes britanniques et les laboratoires de recherche ». De son côté, dès lundi dernier, la Commission Européenne avait toutefois tenu à rassurer, notamment sur ces domaines, en rappelant ses « mesures d’urgence en cas d’absence d’accord ».

Voilà pour le constat certes édifiant mais qui, lui, ne bougera pas. En revanche, côté solutions, tout est mouvant en fonction des prochaines tractations à la chambre des députés britanniques. Le plan d’action présenté ce jeudi en plénière par la majorité régionale reste donc flou malgré l’annonce de «mesures d’accompagnement spécifiques pour les filières concernées ».

Ainsi pour aider aux futures nouvelles formalités douanières des «Pass et contrats Export » sont évoqués. La Région annonce également déjà avoir mis en place « des actions ciblant spécifiquement le Royaume-Uni en 2019 » avec notamment le recours à des consultants spécialisés ou un séminaire à Londres « via son agence de développement économique AD’OCC ».

« Brexit : quelles conséquences pour notre région ? » Ce sera le thème de Dimanche en Politique cette semaine.

Patrick Noviello (@patnoviello)

22 Mar

Parité : le faux-procès et le coup de communication de Mickael Nogal

Dans un tweet et une vidéo relayés notamment par la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, le député LREM de Haute-Garonne Mickael Nogal nous reproche de n’avoir invité que des hommes sur le plateau de notre émission du 24 mars. Nous avons choisi de lui répondre et de vous expliquer pourquoi nous estimions que ce procès d’intention est nul et non avenu.

Mickael Nogal. Député de la Haute-Garonne. Photo MaxPPP/Isorel

Tout d’abord, nous n’avons de leçon de parité à recevoir de qui que ce soit. Nous n’allons pas faire ici la liste des élues ou personnalités de la société civile invitées à participer à nos débats, pas plus que celle des émissions consacrées à cette même thématique de la parité. Nos fidèles téléspectateurs, et les autres, se feront eux-mêmes leur opinion. Et elle ne nous sera pas défavorable, je n’en doute pas.

La constitution d’un plateau d’invités en télévision n’est pas chose simple. Ce faux-procès qui nous est aujourd’hui  fait est l’occasion de vous en parler. Ce qui prévaut dans nos choix est avant tout la cohérence éditoriale par rapport à un thème de débat de réserver une place à une telle ou un tel. Il est évident que face à la réflexion sur la place des femmes dans notre société qui s’est légitimement instaurée ces dernières années, nous ne restons indifférents et ce depuis longtemps déjà.

Faut-il pour autant enfreindre les principes déontologiques qui nous guident ? Je ne le pense pas. Quels sont ces principes ? Priorité à la légitimité et aux compétences de l’invité par rapport au thème abordé, priorité à son implantation sur notre zone de diffusion, respect de l’équilibre de l’échiquier des formations politiques sur notre territoire et surtout indépendance dans les choix que nous faisons.

Alors reprenons une par une les accusations qui sont portées à notre encontre par le député Nogal. « Aucune femme n’a été invitée ». C’est faux. Nous avions convié notamment Brigitte Barèges, la maire Les Républicains de Montauban qui n’a pu être parmi nous pour des raisons d’agenda. Qui mieux qu’elle dont sa ville d’élection a été frappée de plein fouet par le terrorisme pouvait débattre, à nos côtés, dans cette émission consacrée aux mesures mises en place après les attentats qu’a connu notre région ?

Mickael Nogal explique ensuite que nous n’avons pas accepté qu’il soit remplacé par une autre élue. C’est vrai. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas aux femmes et hommes politiques, quels qu’ils soient et quelles qu’en soient les raisons, de composer nos plateaux d’émission. De plus, l’élue qu’il nous « proposait » ne l’est pas sur notre zone de diffusion. Là encore autre principe que nous essayons de ne pas enfreindre sauf raison éditoriale majeure.

De son côté, Monique Iborra, députée En Marche de Haute-Garonne, habituée de notre émission, a également été sollicitée par Mickael Nogal « mais trop tardivement » dit-elle. Nous l’avons eu au téléphone avant l’enregistrement de l’émission. Elle n’était plus disponible, comme elle l’explique également sur twitter. Elle dénonce d’ailleurs sur ces mêmes réseaux sociaux « une polémique inutile ».

 

Le député de Haute-Garonne met également en avant notre responsabilité parce que dit-il « la parité, et plus globalement la question de l’égalité entre les femmes et les hommes, ce n’est plus une option, ce n’est plus un sujet secondaire et que l’on peut tous agir, et que l’on peut faire de cette égalité entre les femmes et les hommes une réalité ». Nous sommes bien d’accord avec lui. Mais à l’heure actuelle il y a également une autre responsabilité qui est la nôtre, celle de notre indépendance en tant que média, notamment de service public, qui est de ne pas se laisser dicter nos choix.

Comme nous n’avons pas l’habitude ici de mâcher nos mots, et comme notre parole est libre, nous nous permettons donc aujourd’hui de qualifier cette fausse polémique de « coup de com’ » du député Nogal dont ni la classe politique ni la parité ne sortent grandies. Pour notre part nous continuerons à faire vivre le débat, la liberté de la presse ainsi que la parité, en toute indépendance.

Léo Lemberton (@leolemberton) et Patrick Noviello (@patnoviello)

20 Juin

Emission exceptionnelle « inondations dans le Sud-Ouest », samedi 22 juin à 10h50 sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine

Route emportée à Villelingue (65) © Simon Warren

Samedi 22 juin à 10h50 : mobilisation générale de France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine pour vous rendre compte de la crue du siècle et de ses conséquences dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.

Les inondations hors-normes et dévastatrices à Lourdes, Nay, Saint-Béat, Barèges, Cauterets des derniers jours sont-elles la conséquence d’un phénomène météorologique imprévisible induit par le réchauffement climatique ? Qu’ont fait les autorités ? Ont-Ils bien mesuré l’ampleur de l’événement ?

Dans une émission spéciale, Patrick Noviello à Toulouse et Pascal Cagnato en direct de  Nay (Pyrénées-Atlantiques), reviendront sur les événements du 18 juin. Avec eux, directeur de station de ski, chef d’entreprise, élus feront un état des lieux de la situation, des dégâts et des impacts économiques et touristiques.

Au cours de l’émission également, on s’interrogera sur l’avenir. Quelles réparations possibles? Quelles sont les responsabilités et les devoirs de l’Etat ? Plus précisément sur les actions d’endiguement, sujet récurrent évoqué après chaque crue.

Particuliers, entrepreneurs quelles démarches faut-il engager auprès de votre assurance ? Un représentant de la fédération française des sociétés d’assurance tentera d’apporter conseils et informations aux sinistrés

Joël Collado, météorologue, nous expliquera ce qui a pu se produire. Comment la fonte de la neige tombée en abondance sur le massif pyrénéen associée aux pluies incessantes de ces derniers jours ont elles pu entraîner de telles inondations ? Est-ce la conjonction de conditions météorologiques exceptionnelles ou doit-on s’attendre à des événements similaires dans l’avenir ?

Nous recevrons également sur le plateau élus et représentants de l’Etat. Quel est leur rôle face aux conséquences ? Quels sont leurs domaines de responsabilités ? Pour évoquer ces problématiques nous avons invité :

  • Bertrand Auban, sénateur PS et conseiller général du canton de Saint-Béat
  • Jean-Pierre Artiganave, maire UMP de Lourdes, fortement touchée.
  • et d’autres invités.

Rendez-vous samedi 22 juin à 10h50 sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine et également sur les sites internet qui vous informent quotidiennement de l’évolution de la situation en Midi-Pyrénées et en Aquitaine

Emission exceptionnelle « inondations dans le Sud-Ouest », samedi 22 juin à 10h50 sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine

Route emportée à Villelingue (65) © Simon Warren

Samedi 22 juin à 10h50 : mobilisation générale de France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine pour vous rendre compte de la crue du siècle et de ses conséquences dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.

Les inondations hors-normes et dévastatrices à Lourdes, Nay, Saint-Béat, Barèges, Cauterets des derniers jours sont-elles la conséquence d’un phénomène météorologique imprévisible induit par le réchauffement climatique ? Qu’ont fait les autorités ? Ont-Ils bien mesuré l’ampleur de l’événement ?

Dans une émission spéciale, Patrick Noviello à Toulouse et Pascal Cagnato en direct de  Nay (Pyrénées-Atlantiques), reviendront sur les événements du 18 juin. Avec eux, directeur de station de ski, chef d’entreprise, élus feront un état des lieux de la situation, des dégâts et des impacts économiques et touristiques.

Au cours de l’émission également, on s’interrogera sur l’avenir. Quelles réparations possibles? Quelles sont les responsabilités et les devoirs de l’Etat ? Plus précisément sur les actions d’endiguement, sujet récurrent évoqué après chaque crue.

Particuliers, entrepreneurs quelles démarches faut-il engager auprès de votre assurance ? Un représentant de la fédération française des sociétés d’assurance tentera d’apporter conseils et informations aux sinistrés

Joël Collado, météorologue, nous expliquera ce qui a pu se produire. Comment la fonte de la neige tombée en abondance sur le massif pyrénéen associée aux pluies incessantes de ces derniers jours ont elles pu entraîner de telles inondations ? Est-ce la conjonction de conditions météorologiques exceptionnelles ou doit-on s’attendre à des événements similaires dans l’avenir ?

Nous recevrons également sur le plateau élus et représentants de l’Etat. Quel est leur rôle face aux conséquences ? Quels sont leurs domaines de responsabilités ? Pour évoquer ces problématiques nous avons invité :

  • Bertrand Auban, sénateur PS et conseiller général du canton de Saint-Béat
  • Jean-Pierre Artiganave, maire UMP de Lourdes, fortement touchée.
  • et d’autres invités.

Rendez-vous samedi 22 juin à 10h50 sur France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine et également sur les sites internet qui vous informent quotidiennement de l’évolution de la situation en Midi-Pyrénées et en Aquitaine

13 Juin

Quelle politique familiale ? dans la Voix est libre, samedi 15 juin à 11h30

Quelle politique familiale ? ©joseph.bourez

Faut-il baisser les allocations familiales pour les ménages les plus aisés ? Faut-il raboter les aides à la garde d’enfant ? Ces aides minent-elles réellement le budget de  la Sécurité Sociale ? Comment créer plus de places d’accueil pour les plus petits ?

Voici quelques unes des questions que va devoir trancher le gouvernement avant de faire passer sa réforme sur les prestations familiales à l’automne prochain.

  • Avec nous pour en débattre, Gérard Bapt député socialiste de la Haute-Garonne et rapporteur du budget de la Sécurité Sociale à l’Assemblée nationale.
  • Face à lui, Sacha Briand, conseiller régional UMP.

A travers un reportage nous nous rendrons aussi à la Caisse d’Allocation Familiale de Toulouse et verrons aussi comment la ville de Toulouse essaie de créer de nouvelles places en crèche.

« Quelle politique familiale » c’est samedi à 11h30 dans « La Voix est Libre » sur France 3 Midi-Pyrénées.

06 Juin

LGV : le bout du tunnel ? dans la Voix est libre, samedi 8 juin à 11h30

Pose des premiers rails sur la ligne Bordeaux-Tours ©MaxPPP

La Ligne Grande Vitesse Toulouse-Bordeaux-Paris verra-t-elle enfin le jour ? Cette semaine les leaders socialistes de Midi-Pyrénées ont une nouvelle fois tapé du poing sur la table.

Ils retireront leur participation financière au tronçon Tours-Bordeaux s’ils n’obtiennent pas l’assurance de la réalisation de la portion Bordeaux-Toulouse.
Ce sera à une commission du Ministère des Transports de trancher. Crise oblige, elle doit établir le bien-fondé et l’urgence d’un ensemble de liaisons ferroviaires en France dont celle reliant Toulouse à Paris en TGV.

Avec nous pour débattre de ce projet, de sa justification et de son avancement, trois élus :

– Thierry Suaud, président du groupe Parti Socialiste au Conseil Régional.
– Gérard Onesta, vice président Europe Ecologie au Conseil Régional
– Jean-Luc Moudenc, député UMP de Haute-Garonne

A travers un reportage, nous reviendrons également sur les attentes des chefs d’entreprise, la future plateforme ferroviaire de Matabiau et sur un projet alternatif de ligne grande vitesse testé en Allemagne.

27 Mai

L’Aveyron, son identité, son avenir dans une émission spéciale « la Voix est libre », samedi 1er juin à 10h50

Une identité à sauvegarder, un avenir à construire.

Politiquement, le dernier département à droite de notre région, l’Aveyron a vu deux figures locales s’affronter lors des dernières cantonales : Jean-Claude Luche président Divers Droite du Conseil Général et Guy Durand, maire socialiste de Millau.
Tout au long de cette émission ils poursuivront le débat qu’on avait déjà eu avec eux au moment du scrutin départemental.
Un débat qui portera évidemment sur l’emploi avec un secteur industriel toujours pourvoyeur de postes tant en aéronautique qu’en pièces auto ou encore en agro-alimentaire. Bernard Dalmon patron d’une PME de pointe et également fondateur de la Mécanic Valley en témoignera. A ses côtés, l’autre aspect de cette richesse industrieuse aveyronnaise représentée par Thierry Moysset, le patron des Forges de Laguiole. Laguiole, un couteau désormais légendaire mais aussi un nom à préserver de la concurrence internationale.

L’identité à préserver, c’est aussi celle de l’agriculture très diverse mais fragile de ce territoire. Deux visions agricoles se côtoieront sur notre plateau, celle de Dominique Barrau, vice-président nationale de la FNSEA et celle de Christian Roucayrol, porte-parole de la Confédération Paysanne. Avec eux nous parlerons du futur mais reviendrons aussi sur les moments clés du combat paysan sur cette terre rebelle (Larzac, démontage du Mc Do de Millau et dernièrement les producteurs de lait indépendants).
Enfin place à la création et à l’initiative avec Catherine André, créatrice de mode installée à Millau mais désormais connue à travers le monde.
Et puis un grand témoin nous dira ce qu’il a pensé de l’émission et nous fera aussi profiter de son regard sur l’Aveyron où il partage désormais son emploi du temps :Jean-Marie Perrier, photographe emblématique de « Salut les copains » qui a élu domicile depuis quelques années à Villefranche de Rouergue.