Alain Fillola dans son bureau à la mairie de Balma
Grand soleil sur la ville. Balma a une belle avance sur le calendrier. Le printemps est déjà là. Sur les murs de son bureau, à la mairie, Alain Fillola affiche des photos familiales. Mais, en cette mi-mars, le vrai décor est derrière les baies vitrées. Un ciel bleu. Autour d’une table, nous faisons un tour de table politique. A 39 jours de la présidentielle, François Hollande et la campagne sont en tête du menu. « Militant depuis 1973, (Alain Fillola) a connu les campagnes de Mitterrand et de Jospin ». La cuvée 2012 a, pour lui, « un goût d’insatisfaction ».
Il « a découvert François Hollande pendant les européennes. Un lien d’amitié, c’est tissé ».
Mais il « aimerai(t) une campagne plus flamboyante ». L’ancien proche de Rocard et soutien de DSK trouve que « la campagne s’ennuie ». Après la morne plaine élyséenne, Alain Fillola aura peut être une consolation : l’étape de montagne des législatives. Son nom circule pour une échappée libre. Le PS a donné un dossard à Europe Ecologie. Logique d’équipe sur une circonscription réservée. D’après certains socialistes, Alain Fillola est sur la ligne de départ. Il va mettre sa roue dans celle du Vert François Simon. Sur ce sujet, le conseiller général Alain Fillola commence par une précision géographique. Une précision géographique hautement stratégique : « mon canton est le cœur de la 3eme circonscription ». Après les cartes, les coups. « Mauvais casting. Mauvais pioche ». Il n’a « rien contre Europe Ecologie ». Mais il « doute de la capacité à gagner » de François Simon. S’agissant d’une candidature. Pas d’annonce. Alain Fillola attend. Il va voir. Actuellement, il a « le nez dans le guidon des présidentielles ». Il « prendra une décision après la présidentielle. Après les résultats (du scrutin) sur la circo ».
LD