Le représentant de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel, quitte le parti socialiste. Ce courant est très implanté dans les Fédérations socialistes d’Occitanie. Des départs de cadres et d’élus sont sur le départ.
C’est désormais officiel. Le leader de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel, quitte le PS. La perceptive d’une démission planait depuis des semaines. Le suspens prend fin et la forme d’une interview dans Le Monde. Emmanuel Maurel qualifie sa décision de « scission ». Une scission qui va atteindre les fédérations départementales. En Occitanie, l’impact n’est pas négligeable.
Au niveau régional, le courant « Maurel » a obtenu 15% du vote militant. Dans le Tarn-et-Garonne, la motion a obtenu seulement 7% des voix. Mais, dans la plus importante fédération d’Occitanie, en Haute-Garonne, l’aile gauche du PS est arrivée en deuxième position derrière le vainqueur, Olivier Faure.
Derrière le score, ce sont des secrétaires de section et des élus qui risquent de suivre Emmanuel Maurel et de quitter le parti socialiste.
En Haute-Garonne, Nadia Bakiri évoque explicitement ce scénario :
Cela n’a pas été tranché par les camarades. En revanche, c’est une forte possibilité
La « forte possibilité » concerne 5 personnalités, des élus régionaux et locaux qui occupent des postes de responsabilité au sein du PS 31 : Marie-Carmen Garcia, Sophie Adroit, David Olivier Carlier, Nadia Bakiri.
Dans l’Hérault, ce sont deux conseillers régionaux qui pourraient démissionner du PS : Danièle Azémar et Marie Meunier-Polge.
Dans le Lot, une sénatrice, Angèle Préville, figure également dans la liste des démissionnaires potentiels.
Laurent Dubois (@laurentdub)