Ce 1er avril, Le Figaro évoque de possibles ralliements d’élus de droite au Front National. Le nom du maire de Lavaur, dans le Tarn, est cité par le quotidien national. Bernard Carayon réagit et parle d’un « poisson d’avril ».
Des approches informelles et des ralliements surprises. Le Figaro publie un article sur un rapprochement et des contacts entre des représentants de la droite et le parti de Marine Le Pen.
Selon @Le_Figaro, le FN a une « liste » de 19 élus de droite tentés de passer chez eux, qu’ils recrutent discrètement https://t.co/hCuet13CH8pic.twitter.com/iPy6n7VIrP
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 1 avril 2017
Le quotidien national ne se contente pas de dévoiler des tractations et des rapprochements. Le Figaro publie une liste d’élus LR qui pourraient basculer au FN. Parmi les noms cités, celui du maire de Lavaur, Bernard Carayon.
Contacté par France 3 Occitanie, l’ancien député du Tarn et candidat (LR) aux législatives fait part de sa surprise :
Je suis très surpris. J’ai cru que c’était un poisson d’avril. Je n’ai rien à démentir.
Bernard Carayon rappelle ses rapports avec le FN :
Les deux seules fois où j’ai été battu le FN a appelé à voter contre moi. Je ne suis vraiment pas habitué à ce que le FN me fasse de cadeau. En revanche, s’ils deviennent enfin des gens de bon sens et qu’ils acceptent de voter pour moi, je ne vais pas refuser leur suffrage. Comme d’ailleurs je suis prêt à accueillir les voix de gauche ou celles des macronistes repentis. Je fais mienne la phrase de Clemenceau. Les voix ne se pèsent pas. Elles se comptent.
Dans l’entourage de Bernard Carayon, la présence du nom de maire de Lavaur dans la liste des « transfuges » possibles provient du…FN. Cette « fuite » téléguidée viserait un objectif : déstabiliser la droite.
Laurent Dubois (@laurentdub)