Rude semaine pour les deux figures régionales du PRG. Mardi 17 mai, la permanence parlementaire de l’ancienne ministre et présidente des Radicaux de Gauche a été murée par des syndicalistes de la CGT. Deux jours plus tard, le jeudi 18 mai, une réunion toulousaine présidée par Sylvia Pinel a dû être annulée suite à l’invasion de la salle.
Ce n’est pas plus calme du côté de Jean-Michel Baylet. Les murs du domicile tarn-et-garonnais de l’ancien président du PRG et actuel ministre ont été tagués dans la nuit du 19 au 20 mai.
Des inscriptions (« Loi El-Khomri Baylet, vendu, démission« ) sont apparues sur l’enceinte de la demeure de Jean-Michel Baylet à Valence d’Agen. L’opération n’a pas été revendiquée. Elle n’est pas… signée.
En revanche, la CGT revendique publiquement et ouvertement le murage de la permanence de Sylvia Pinel. Le syndicat reproche à la députée du Tarn-et-Garonne d’avoir laisser passer l’utilisation de l’article « 49-3 » (permettant l’adoption sans vote d’un texte) par le gouvernement.
Du côté des tagueurs de Valence d’Agen, l’opération nocturne n’est pas seulement anonyme. Elle sera restée « discrète ».
Selon nos informations, des véhicules de gendarmerie et de la police municipale sont intervenus et les services municipaux ont rapidement effacé les inscriptions.
Laurent Dubois (@laurentdub)