Après une semaine sur les routes et une série d’investiture aux 4 coins des 13 départements de la Grande Région, Gérard Onesta revient sur ses terres toulousaines. Ce vendredi 9 octobre, le leader d’Europe-Ecologie présente ses colistiers dans son département de la Haute-Garonne. Il a trouvé une tête chercheuse. Et pas des moindres. La présidente de l’Université de Toulouse, Marie-France Barthet se lance, pour la première fois, dans le grand bain politique et rejoint Gérard Onesta.
Après des études de mathématiques, Marie-France Barthet a soutenu une thèse en informatique. Professeur à l’Université Toulouse I Capitole, Marie-France Barthet n’est pas restée enfermer dans son laboratoire et ses recherches sur les relations « homme-machine ». L’universitaire toulousaine a été Déléguée Régionale à la Recherche et à l’Innovation avant de devenir de 2004 à 2007 conseillère pour l’enseignement auprès du Recteur d’Académie et du Préfet de Région.
En juin 2012, Marie-France Barthet a été élue présidente de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. Cette structure regroupe 21 établissements supérieurs (Ecole Nationale de l’Aviation Civile, Ecole des Mines Albi-Carmaux, IEP Toulouse…) et 5 organismes de recherche dans 10 villes des 8 départements de Midi-Pyrénées.
L’Université de Toulouse remplit 3 missions : la vie étudiante, la valorisation de la Recherche et le développement international.
Le recrutement de Marie-France Barthet constitue un véritable atout pour Gérard Onesta. Elle apporte son expérience et ses réseaux sur un des piliers de la future Grande Région : la recherche et l’enseignement supérieur.
Le ralliement de Marie-France Barthet valorise également une liste classée à « la gauche de la gauche ». Une liste qui pourrait être réduite à une liste « protestataire et contestataire ». L’affichage de Marie-France Barthet à côté de personnalités issues de la lutte sociale ou du combat écologique permet de renvoyer l’image d’une liste qui peut avoir le nez dans le dossier.
Laurent Dubois