08 Mar

30 ans de décentralisation


30 ans de décentralisation par france3midipyrenees

30 ans de décentralisation et après ?

Aujourd’hui plus de 70% de l’investissement public est assuré par les collectivités locales.

Allocations dépendance, RSA, Route, TER, lycées, collèges etc.

Oui les collectivités ont pris la main.

A tel point qu’aujourd’hui quand l’Etat exige des économies dans les finances publiques, il les demande aussi aux collectivités locales.

Et ces mêmes régions, départements et communes de rappeler au pouvoir central d’arrêter de lui transférer des compétences sans leur donner les moyens de les assurer.

Bref ça a décentralisé.
Reste maintenant à peaufiner la communication entre Paris et la province.

La prochaine étape c’était peut-être la réforme territoriale.
« Elle sera abrogée si Hollande passe » annonce sans détour Jean-Pierre Bel dans Le Monde.

«Pas facile de réformer quand on détient la majorité au sein de la plupart des collectivités.
Car comme le dit un conseiller socialiste :
« Quelque soit les décisions elles mécontenteront forcément un ami ».

Quel programme en matière d’éducation ? c’est samedi 10 mars à 11h30 dans la Voix est libre

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C’est la question que nous poserons cette semaine à nos invités.
Suppression de postes dans les écoles, rémunération et formation des enseignants, autonomie des universités…
L’électorat enseignant pèsera 800 000 voix dans cette campagne présidentielle.
Il est donc crucial de le convaincre ainsi que les parents et les jeunes.

Avec nous pour débattre Nicole Belloubet ancienne rectrice de l’académie de Toulouse et aujourd’hui vice-présidente socialiste du conseil régional, Sacha Briand conseiller régional UMP et Serge Laroze secrétaire départemental du Front National en Haute-Garonne.
« La Voix est Libre » Présidentielle : quel programme pour l’Education c’est samedi à 11h30 sur France 3 Midi-Pyrénées.

>>> le site de l’éducation nationale

06 Mar

Claude et Gérard Onesta : rencontre familiale sur le terrain fiscal

Le premier côtoie les stades. Le second fréquente les hémicycles. Claude est un entraineur de Handball multi-médaillé. Gérard a connu le podium du Parlement Européen. Et, actuellement, il occupe celui du Conseil Régional. Les cousins Onesta foulent des terrains différents. Mais, pour une fois, ils se retrouvent sur le même parquet. François Hollande les réunit lors d’une rencontre fiscale. Le candidat du PS a lancé une balle dans le match des présidentielles. Il veut taxer les riches. Les sportifs crient au scandale. Claude Onesta soutient le projet. Il renvoie les footballeurs à leurs comptes en banque. Gérard lui répond. Sur le principe, le Conseiller Régional ne siffle pas le « hors jeu ». Il « reconnaît bien Claude ». Il « a été élevé au même biberon ». »Dans la famille (Onesta), le fric n’a jamais été roi « . »Remettre, avec une belle franchise, le pognon à sa place », c’est normal « chez nous ». Sur le fond, le politique s’écarte du sportif. Gérard Onesta tacle sec. Pour lui, la proposition de François Hollande est « une annonce tactique « . C’est « une surenchère ». « Un an auparavant, (Hollande) prétendait le contraire « . La mesure est douteuse. Inefficace. Ce n’est « pas ça qui comblera le trou des déficits publics ». De plus, les contribuables visés « peuvent se payer des conseillers capables de défiscaliser jusqu’aux petites cuillères en argent ». Gérard Onesta propose une autre piste. » Il faut parler des salaires indécents ». « Dans un pays en voie d’appauvrissement, ce n’est pas scandaleux ». Mais il faut le faire intelligemment. Sans effet de manche. Le responsable d’Europe-Ecologie propose « une autre façon, plus astucieuse ». Il s’agit du « salaire maximum ». »Le salaire d’un patron doit respecter un ratio entre le salaire le plus élevé et le salaire le plus bas de son entreprise. Et, quand il augmente son salaire, il doit augmenter ses salariés d’autant ». Cet « écrêtement vers le haut évite l’exil fiscal ».

LD

02 Mar

La saison des manifs


La saison des manifs par france3midipyrenees

1800 selon la police, 3000 selon les syndicats…
Rien à voir avec les manifestations contre la réforme des retraites.

La journée de mobilisation européenne contre l’austérité n’a pas attiré les foules à Toulouse comme ailleurs.

On peut se demander pourquoi.

Est-ce que la contestation est déjà dans les intentions de vote ?

Est-ce que les citoyens sont résignés et préfèrent attendre le prochain quinquennat ?

Ou alors dernière hypothèse :
La situation catastrophique de la Grèce et l’Europe n’intéressent pas les français ?

Une explication certaine : la désunion des syndicats en période électorale.
FO et CFDT n’ont pas participé au cortège.

Pas de panique donc pour le sortant…
Quand on parle « traité européen », une manif même suivie est toujours moins dangereuse qu’un référendum.

28 Fév

Jean-Jacques Bolzan : « Sarko et Borloo, pas évident »

Jean-Jacques Bolzan

Le printemps en février. Grand soleil et température douce, place Saint Georges. A une terrasse de café, Jean-Jacques Bolzan. C’est lui qui a choisi le lieu. Un lieu symbolique. Très politique. Ce proche de Jean-Louis Borloo va « prochainement annoncer sa candidature sur la 1er circo » de la Haute-Garonne. Une circonscription qui frôle les façades ocres et les jardinières de Saint-Georges. Pour lui, cette candidature est « cohérente ». Elle s’inscrit « dans la continuité ». « De 1995 à 2008, (il a été) élu à la mairie de Toulouse et candidat sur deux cantons qui appartiennent à l’actuelle 1ere circonscription ». Évidemment, avant les législatives, il y a les présidentielles. Jean-Jacques Bolzan juge « la campagne merdeuse. En étant poli. Des insultes et pas de vrais débats ». Au-delà des meetings et des affrontements, il a une date en tête. Le 10 mars le parti de Jean-Louis Borloo doit choisir : Sarko ou Bayrou. D’après Jean-Jacques Bolzan, « on ne peut pas dire dans quel sens vont aller (les radicaux valoisiens). C’est très partagé. Les élus assis veulent maintenir leurs postes et aller vers les meilleurs sondages. Mais il y a aussi les militants ». De son côté, le Toulousain n’est « pas persuadé que Borloo appelle à voter Sarko ». « En Haute-Garonne, un accord existe pour avoir un candidat Modem et Radical sur chaque circo. Les négociations sont en cours. Borloo n’a pas dit halte ».

LD

Face à face : Jean Glavany et Bernard Carayon, dans la Voix est libre samedi 3 mars à 11h30

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Un face à face de parlementaires, voilà ce que nous vous proposons cette semaine :

Jean Glavany, député socialiste des Hautes-Pyrénées et Bernard Carayon, député UMP du Tarn.

Avec eux nous reviendrons évidemment sur l’actualité politique de la semaine ainsi que sur la campagne pour la présidentielle.
Nous parlerons aussi de la loi sur le secret des affaires impulsée par Bernard Carayon.

27 Fév

Comment faire campagne pour Sarkozy sans perdre son poste ?


Comment faire campagne contre Sarkozy sans… par france3midipyrenees

« Comment faire campagne pour Sarkozy sans perdre son siège ? »
C’est le titre d’un article du Monde paru mardi dernier.

Difficile effectivement voire impossible ici comme ailleurs de trouver des porte-paroles locaux du gouvernement ou du président.

Dernier exemple en date.
Certains se sont peut-être étonnés voilà 15 jours de ne pas voir de représentants de l’UMP dans notre émission.

Nous avions pourtant lancé de nombreuses invitations, solliciter les états-majors.

Mais là : personnes pour venir nous parler politique de logements.

Motifs invoqués : l’agenda bien sûr mais aussi parfois plus honnêtement la connaissance du dossier et le fait de ne pas être aux manettes.

Pas simple donc d’être dans l’opposition locale et dans la majorité nationale.

Une occasion de remonter la pente : la campagne enfin lancée pour Nicolas Sarkozy.
Une campagne qui ne se gagnera pas sans un soutien de terrain.

17 Fév

« Midi-Pyrénées au salon de l’agriculture » dans la Voix est libre samedi 24 février à 11h30

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Quel rôle joue Midi-Pyrénées dans le paysage agricole français ? Quelles sont les pistes de développement possibles en période de crise ?
La Voix est libre s’installe au cœur du salon et invite deux représentants des syndicats agricoles pour en débattre samedi 25 février à 11h30.

La présence de la région Midi-Pyrénées au SIA 2012 est marquée par le lancement de la nouvelle marque « Sud-Ouest France » avec sa voisine Aquitaine, et le choix de la race gasconne comme ambassadrice du concours général agricole.

16 Fév

« Un Président en campagne », c’est samedi 18 février dans la Voix est libre

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Nicolas Sarkozy sera donc bien candidat à sa propre succession. Trois jours après cette annonce, l’émission « La voix est libre » essaie de mesurer les chances du président sortant: peut-il inverser la tendance des sondages, sur quels thèmes de campagne peut-il se réconcilier avec les Français? Et sur le terrain de Midi-Pyrénées, quel écho peut désormais avoir la bataille pour l’Elysée?

Nos invités:
Aurélien Pradié, conseiller général du Lot et secrétaire national de l’UMP chargé de la jeunesse
Monique Bultel-Herment, adjointe au maire PS de Rodez

14 Fév

Jean-Jacques Mirassou : « Hollande ne doute jamais »

François Hollande dans les coulisses de la Halle aux Grains

Samedi 11 février, Jean-Jacques Mirassou est à la Halle aux Grains. Aux cotés de Pierre Izard, le sénateur de la Haute-Garonne écoute l’intervention de François Hollande. A la fin du discours, je le retrouve. Nous traversons la rue. Direction sa permanence. Quelques mètres à pied. Une fois arrivés, Jean-Jacques Mirassou m’offre un voyage. Un voyage dans le temps. Et dans l’espace. Le parlementaire est un vieux compagnon de route de François Hollande. La visite toulousaine du présidentiable réveille les souvenirs. « A Pau, en 2010, pour les journées parlementaires, il était peu entouré. Ses interventions étaient presque banalisées ». « En 2011, à Clichy-la-Garenne, même chose. On devait être deux ou trois sénateurs autour de lui ». Jean-Jacques Mirassou souligne le contraste entre le « désert » du passé et l’affluence du moment. Notamment à la Halle aux Grains. « On est passé de salles de 150 personnes à des salles de 1500 personnes ». Pour Jean-Jacques Mirassou, une seule chose ne change pas. François Hollande « ne doute jamais ».

LD

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