Dimanche 11 septembre, première émission pour le nouveau magazine politique de France 3. Et première « petite phrase ». Deux membres du PS (Christophe Borgel, Pierre Cohen) et une ex-socialiste, la députée Monique Iborra étaient les invités de « Dimanche en Politique ». Au détour d’une question, le numéro 3 du PS, Christophe Borgel a ouvertement évoqué sa candidature pour les législatives de 2017.
Christophe Borgel repart pour les législatives
Rien de surprenant. Le député de la Haute-Garonne brigue un nouveau mandat. Comme le précise, Christophe Borgel, « que je déclare ma candidature, cela n’a rien d’un scoop« . Mais Christophe Borgel n’a pas précisé sur quelle circonscription. La réponse semble aller de soi. Une nouvelle candidature c’est évidemment sur la 9eme de la Haute-Garonne.
Par principe et en dehors de quelques exceptions (Jack Lang, Alain Juppé, Paul Quilès), les députés sortants rempilent sur leur « circo ». Selon plusieurs sources, cette évidence n’est pas évidente s’agissant de Christophe Borgel. Le patron des élections au PS et ancien conseiller régional d’Ile-de-France, serait intéressait par une circonscription « des français de l’étranger ». Un sortant ne souhaite pas se représenter. Sur les 11 députés représentants l’Asie, l’Europe de l’Est et l’Océanie ou encore l’Amérique du Nord, le Canada, le Maghreb et le Moyen-Orient, 5 sont socialistes
Contacté par France 3 Midi-Pyrénées, Christophe Borgel dément : « absolument pas« .
C’est donc la 9eme circonscription de la Haute-Garonne qui reste d’actualité. Les investitures vont être attribuées par les fédérations départementales les deux premières semaines de décembre. Cette (première) étape risque de « secouer ». Lors de son arrivée en Haute-Garonne, en 2012, Christophe Borgel a été confronté à des résistances internes. La violente secousse de la loi El-Khomri et la contestation du bilan comme de la candidature Hollande par la gauche du PS vont venir se greffer sur le « passif » des précédentes législatives. La « Fédé 31 » est sur la ligne « Montebourg-Aubry ». Une ligne qui n’est pas celle défendue et incarnée par Christophe Borgel. La ligne du numéro 3 du PS est celle de Cambadélis-Valls-Hollande.
Dans ce contexte chahuté, Christophe Borgel conserve (malgré tout) un atout stratégique. Le 16 décembre, après les investitures départementales, les instances nationales du PS doivent ratifier. Des instances dans lesquelles siège, en tant que patron des élections, Christophe Borgel.
Laurent Dubois (@laurentdub)