Quand on est ministre, il faut parfois savoir être patient. La petite mésaventure survenue à Jean-Michel Baylet ce lundi 21 mars le démontre.
Comme des dizaines d’autres passagers, Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du Territoire, de la ruralité et des collectivités devait décoller à bord du vol AF 6115 de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à 9h30.
Mais c’était sans compter avec la grève des contrôleurs aériens qui dure depuis dimanche. Une heure trente après l’heure de décollage prévue, les passagers ont enfin embarqué. Une fois à bord de l’appareil, l’affaire n’était pas réglée pour autant. Pendant encore deux heures, le décollage a été reporté, de demi-heure en demi-heure.
Finalement, l’avion prévu à 9h30 a pu décoller à… 13h05. Atterissage à 13h55 à Paris-Orly.
Mais l’aventure n’était pas terminée. Cette fois, il a fallu attendre encore une heure pour permettre aux passagers de débarquer, en raison, selon le commandant de bord de « la désorganisation et la pagaille » qui régnait à Orly.
Au total, donc il aura fallu plus de 5 heures au ministre pour rejoindre Paris. Jean-Michel Baylet, fataliste, est resté calme. Il faut dire que comme les autres passagers, il ne pouvait pas faire grand chose pour changer la situation. Quant à Air France, la compagnie n’a été en mesure d’offrir à ces passagers (même illustre)… qu’un verre d’eau minérale !
Concours de circonstances ou pas ? On peut se demander si cet avion n’a pas été « visé » par les grévistes du fait de la présence d’un ministre parmi les passagers. Sinon, c’est vraiment pas de chance !
Fabrice Valéry (@fabvalery) avec François Ollier.