Unis mais avec deux candidats en lice… L’UDI 31 va élire son nouveau président lundi prochain. Candidat naturel : Jean Iglésis qui assurait jusque là la coordination provisoire. Outsider : Philippe Lasterle, collaborateur des groupes politiques d’opposition à la mairie de Toulouse ainsi qu’à l’agglomération et à la Région. Pour ce dernier « la faiblesse électorale du centre-droit tient à son éparpillement ». D’où l’objectif commun pour les deux candidats de regrouper toutes les forces du centre sous la bannière Borloo.
Un challenge d’autant plus stratégique en terres toulousaines où feu l’UDF a longtemps eu les manettes. Mais ce temps-là est bien loin. Entre temps il y a eu la création de l’UMP mais aussi d’autres formations comme le Modem, le Nouveau Centre ou l’Alliance Centriste. Difficile de s’y retrouver dans ce flot de bannières centristes qui a donné lieu à des querelles de personnes, comme à des retournements de casaques.
L’objectif est ambitieux pour l’UDI : « devenir le premier parti de Haute-Garonne » affirme Philippe Lasterle au bas de sa profession de foi. Même si pour l’heure la formation part de loin…L’UDI compte, selon ses dirigeants, 600 adhérents dans le département. Quant à ses rapports avec l’UMP, « des relations de travail respectueuses et équilibrées » « un partenaire naturel » précise Jean Iglésis. Celui qui met en avant sa proximité et ses liens d’amitié avec Christine de Veyrac doit certainement faire une exception des Municipales toulousaines au vu de l’ambiance tendue avec l’UMP local sur ce scrutin.
D’ailleurs à ce sujet l’UDI crie au « manque de sérieux » concernant le sondage BVA publié vendredi par la « Dépêche du Midi » créditant de 3% Christine de Veyrac, et où « le centre apparaît comme étant divisé » selon Jean Iglésis. Et le coordinateur de rappeler que « le Modem soutient la candidature de Veyrac» pour cette élection et que Jean-René Bouscatel « n’est pas et ne sera pas candidat »
Quoi qu’il en soit, avant ces Municipales, les militants de l’UDI31 devront élire leur président départemental lundi à partir de 18h30, salle Barcelone à Toulouse. Un scrutin que le parti centriste est là sûr de remporter quoi qu’il arrive.