10 Mai

François Simon  » candidat officiel d’Europe Ecologie et du PS »

Le vent balaie la place Dupuy. Heureusement. Il atténue la chaleur qui règne sur Toulouse. A la terrasse d’un bistrot, François Simon est au rendez vous. Après un café, la conversation débute par un regard en arrière. Sur la présidentielle. L’élu régional éprouve « un grand soulagement ». « La France était en train de se détruire ». La victoire de François Hollande enraye ce mouvement. Rapidement, le candidat aux législatives aborde la prochaine échéance électorale. « Il faut maintenant une majorité parlementaire à François Hollande ». Cette entreprise se heurte à une candidature dissidente. La veille, le mercredi 9 mai, le maire PS de Balma – Alain Fillola – est entré dans la course. François Simon est catégorique. « Alain Fillola va être exclu du parti socialiste. Mardi prochain ». « En interne, on lui a rappelé que l’intitulé « majorité présidentielle » est réservé aux candidats investis par le PS ». Le cas Fillola a été évoqué à Paris. Des coups de téléphone ont été passés pour demander au dissident de rentrer dans le rang. Il refuse. Un sondage – vrai ou faux ? – circule. Il le donne vainqueur face à Jean-Luc Moudenc. Alain Fillola croit en ses chances. Il a déjà en tête le nom de sa suppléante. Visiblement, elle viendrait des rangs du PRG. Une victoire laverait son entêtement. Elle lui permettrait de retrouver ses futurs ex camarades. François Simon ne croit pas à ce scénario. «  Tout cela pour mettre un candidat de gauche à la place d’un candidat de gauche. C’est absurde ». « Ce qui ont voté à 50% pour Nicolas Sarkozy à Balma ne vont pas, d’un seul coup, préférer Alain Fillola à Jean-Luc Moudenc ».Le seul résultat est « de fragiliser la Gauche ». « Le risque est de remettre en scelle l’UMP ». Malgré le – mauvais – caillou Fillola dans sa chaussure, François Simon continue sa route.  Son « seul combat est de battre le candidat UMP ». Dans les prochains jours, il va « organiser des distributions de tracts avec des militants Europe Ecologie et socialistes ». Il a « rencontré 4 sections du PS ». Il va continuer sa tournée. « La quasi-totalité des secrétaires de section (du PS 31) (le) soutient. Par légitimité à leurs partis ». Il va les associer pleinement à la préparation des législatives. Pendant les présidentielles, il a « fait campagne avec la double casquette « PS » et « Europe Ecologie » ». Il va continuer. Mais, cette fois, c’est pour conquérir un siège de député. Un siège très convoité.

LD