Nouvelle région. Première candidature à sa présidence.
La fusion « Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon » c’est fait depuis mercredi dernier. L’Assemblée a prononcé le mariage en adoptant définitivement une carte de France à 13 régions.
Après la géographie, c’est le temps des élections.
Il faut peaufiner les castings et investir les candidats.
Pas de calendrier officiel du côté de l’UMP. Du côté du PS, la procédure s’étale jusqu’en février prochain.
Au Front National, c’est maintenant. Louis Aliot vient d’annoncer sa candidature au blog « Midi-Pyrénées Politiques » de France 3 Midi-Pyrénées.
« Je ne me présenterai pas aux cantonales. Je vais me concentrer sur la Région. Si je suis élu président de la Région, je démissionnerai de tous mes autres mandats ».
Le député européen et conseiller régional du Languedoc-Roussillon est confiant.
« On peut gagner la région. Le PS et l’UMP sont affaiblis. Je suis la seule personnalité véritablement connue. Le scrutin régional est un scrutin où la personnalisation est vitale ».
Cette officialisation n’est pas vraiment une surprise.
Louis Aliot a siégé au Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Originaire de l’Ariège, élu local à Perpignan, le numéro 2 du FN a un pied dans les deux anciennes régions qui, désormais, forme une super collectivité. Une super région allant de Toulouse à Montpellier.
Son profil et sa notoriété font de lui un candidat « naturel ». D’ailleurs, dans les états major politiques, son nom circulait. A l’UMP comme au PS, on s’attendait à sa candidature.
Désormais, c’est dit. Louis Aliot est candidat.
Laurent Dubois