Guillaume Brouquières est étudiant en droit. Il souhaite s’inscrire au Barreau. En attendant, il tient la barre des « Jeunes Pop’ ». Président haut-garonnais du mouvement, il est en pleine campagne électorale. « Une campagne sans tract ni affiche ». Il s’agit d’élire le nouveau président de l’UMP. Ce scrutin interne se fait « autour d’un café, par échange de mails et des débats autour des motions ». Guillaume Brouquières a déjà fait son choix. « C’est Copé à 100% ». Pour lui, le maire de Meaux « a bien géré le parti ». Secrétaire général de l’UMP depuis 2010, Jean-François Copé a un bilan qui satisfait pleinement Guillaume Brouquières. En Haute Garonne, le duel entre les deux compétiteurs –Jean-François Copé et François Fillon – aurait pu prendre une tournure particulière. Surtout à Toulouse. Dans la ville Rose, le rouge sang est la couleur favorite de la Droite. Petits meurtres entre amis et combats de clans sont une spécialité locale. Guillaume Brouquières le reconnait. Malgré une relative pacification, « il existe toujours des querelles. Christine de Veyrac a une personnalité très forte. Certains de ses soutiens sont des fanatiques. Ils ont une haine personnelle contre Jean-Luc Moudenc ». Ce climat pouvait empoisonner – ou du moins parasiter – la campagne toulousaine pour la présidence de l’UMP. Guillaume Brouquières assure qu’il n’en ait rien. Et pour cause…« Christine de Veyrac n’est plus adhérente de l’UMP. Elle n’est pas à jour de ses cotisations ». Pour Guillaume Brouquières, « Elle s’est mise au ban de l’UMP. L’élection de son président et l’avenir du parti ne la concerne pas. Tout cela ne l’intéresse plus. Christine de Veyrac ne représente plus que Christine de Veyrac. ».
LD